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Kévin Soni a failli laisser sa vie dans le terrible séisme qui a secoué la Turquie lundi 6 février. Coéquipier du Ghanéen Christian Atsu - porté disparu depuis - à Hatayspor, l’international camerounais a raconté le film de la tragédie à Foot Mercato. Sport News Africa.
La peur d’une vie. Des moments terribles à jamais gravés dans la mémoire. Une tragédie. L’international camerounais Kévin Soni (24 ans ) n’est certainement pas près d’oublier le terrible séisme qui a secoué la Turquie lundi 6 février. Joueur d’Hatayspor, l’international camerounais a vu l’horreur de ses propres yeux. Et a failli même y laisser sa vie. Dans un entretien accordé à Foot Mercato, le Lion Indomptable, traumatisé, est revenu sur le film de la tragédie.
« Je suis rentré chez moi après le match. J’étais posé avec mes cousins et on jouait à PlayStation. Vers 4 ou 5 heures du matin, le sol a commencé à trembler. Sur le coup, j’ai dit à mes cousins de se calmer. C’est quand le plafond et les murs ont commencé à tomber sur nous qu’on a commencé à prendre la fuite par les escaliers. On a juste eu le temps de prendre nos passeports et nos téléphones, je ne sais même pas comment j’ai fait pour y penser. On a eu la chance de sortir de l’immeuble avant que tout s’écroule (…) C’est un jour où vraiment tout a basculé. Il y a eu beaucoup de morts. Si vous m’aviez dit ça une semaine avant, je vous aurais dit que c’était impossible… », raconte-t-il.
Meurtri par cette horreur qui se jouait sous yeux, Kévin Soni semble avoir du mal à croire à tout cela : « C’est une épreuve que je n’avais jamais vécue auparavant. C’est vraiment quelque chose qu’on ne prévoit pas et qui vous marque à vie. On dit souvent que dans la vie on ne sait jamais. Je peux vous dire que j’ai vraiment vu pourquoi on dit qu’on ne sait jamais il y a quelques jours, persiste le Camerounais. Sur le coup, je me suis dit c’est la fin du monde et la fin tout court. J’ai vu des gens mourir à côté de moi. Je suis traumatisé. Aujourd’hui, je réalise que la vie ne tient qu’à un fil. C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte que tout est vanité. Tout le monde abandonne sa maison, ses voitures, et cherche un endroit où se réfugier. C’était vraiment une situation digne d’un film sur Netflix sauf que c’était la réalité malheureusement. C’est le truc qui m’a le plus choqué depuis que j’ai commencé à jouer au football et dans ma vie. Je n’aurais jamais pensé vivre quelque chose comme ça. »
Si lui l’a échappé belle, ce n’est pas le cas de son coéquipier en club, Christian Atsu. Le Ghanéen est porté disparu depuis lundi 6 février. Selon Kévin Soni, il a été sans doute la dernière personne avec qui Atsu à échanger. « J’ai la chair de poule en vous parlant. Avant que ça arrive, je parlais avec Christian Atsu au téléphone, confie-t-il à Foot Mercato. Il avait marqué un coup-franc dimanche et je lui disais qu’il avait bien joué et que j’avais bien aimé son match. Je lui disais que j’espérais vite retrouver les terrains pour qu’on joue ensemble. »
Il poursuit : « Mais je ne savais pas que c’était la dernière fois que je parlais avec lui. Deux heures après, je n’avais plus de nouvelles. On m’a dit que mon ami était peut-être mort, il y a de quoi devenir fou. Je suis certainement la dernière personne à avoir parlé avec lui au téléphone. Je ne suis pas fier de dire ça, j’espère vraiment qu’on va le retrouver sain et sauf. C’est mon souhait. Je prie tous les jours pour ça. »