La Coupe du monde de rugby se profile pour l’Afrique du Sud. La compétition a lieu au mois de septembre. Siya Kolisi, le capitaine sud-africain, n’est pas sûr d’y être.
Dans les sports collectifs, le capitaine n’est pas seulement celui qui harangue les troupes, qui donne l’exemple sur le comportement, mais aussi par ses performances. Donc, quand il vacille, c’est tout le groupe qui risque d’en pâtir. Alors, à six mois de la Coupe du monde 2023, en France, l’Afrique du Sud a de quoi s’inquiéter. Car, les champions du monde en titre voient leur capitaine traverser un moment de doute. Siya Kolsi l’a lui-même confié : il n’est pas sûr d’avoir le niveau pour être sélectionnable pour les prochains rendez-vous des Springboks.
« Lors de nos récents camps, les entraîneurs (de Springbok) nous ont dit ce qu'on attendait de nous alors que nous nous préparions pour la Coupe du monde », a expliqué Siya Kolisi, en conférence de presse ce mercredi avant le match des Shars face aux Irlandais de Munster (8e de finale de Champions Cup). « Le message le plus important que nous ayons reçu est que chacun de nous doit s'intégrer à l'équipe - personne n'a la garantie d'avoir une place dans l'équipe Springbok. Nous ne savons pas à quoi ressemblera ce côté-là. Pour moi, il s'agit de s'assurer que je ne joue pas comme je l'ai fait la semaine dernière. Je dois être meilleur cette semaine contre le Munster pour montrer que je veux vraiment entrer dans l'équipe Bok ».
Une autocritique sans détour pour Siya Kolisi. Le joueur de 31 ans doit vite se ressaisir pour éviter une catastrophe. L’Afrique du Sud a d’abord la Rugby championship à disputer en juillet. Ensuite, la défense du titre de champion du monde en France. Le sélectionneur espère sans doute compter sur un Kolisi (75 sélections) au mieux de sa forme.