Les attentes étaient nombreuses après la signature de James Harden aux Sixers de Philadelphie. Mais l’ancien des Nets a connu des difficultés, notamment dans les automatismes avec ses nouveaux coéquipiers, lui qui n’affiche « que » 22 points de moyenne avec les Sixers. Son coéquipier Georges Niang s’est exprimé sur son cas, sans langue de bois.
Après l’imbroglio Ben Simmons, Philadelphie a décidé d’agir en milieu de saison. Exit le meneur australien, les Sixers l’ont échangé contre James Harden. L’association entre le Barbu et Joel Embiid avait suscité beaucoup d’enthousiasme. Mais il a fait pschitt. Harden n’a jamais su réellement avoir de l’impact dans le jeu de Philadelphie. Surtout en play-offs où Philadelphie est sorti en demi-finale face au Heat de Miami. D’ailleurs, son coéquipier Georges Niang se montre honnête à ce propos.
Dans le podcast du journaliste d’ESPN Zach Lowe, l’ailier fort sénégalais a fait le bilan de la saison de son coéquipier. « James Harden a été blessé, il a beaucoup de kilomètres au compteur dans sa carrière, surtout avec son passage à Houston où il jouait tout le temps. Puis il a dû s’adapter au style de Joel… Des fois il tentait de jouer l’isolation alors que Joel était en position favorable au poste. Tout vient naturellement avec l’entraînement, mais nous n’avons pas réellement eu le temps pendant la saison régulière. Normalement les équipes sont à leur meilleur niveau en playoffs, ce n’était pas notre cas », explique d’abord Georges Niang.
Loin de tout mettre sur le dos de son coéquipier, Georges Niang a toutefois souligné quelques lacunes du Barbu. Selon le Sénégalais, Harden a des sautes de concentration lors des matches.
« C’est vrai que James a des moments où il n’est pas concentré sur le jeu, mais ça nous arrive à tous, et c’est frustrant. Sur quelques actions, certains ne donnent pas tout, et que ce soit James, Tyrese Maxey ou moi, c’est énervant. Le problème c’est que tout le monde connait Harden dans le monde. Si je me fais dépasser facilement par Jimmy Butler, tout le monde s’en fout. Nous allons tenter d’améliorer ces choses pendant l’intersaison », explique Georges Niang.
