C'est par la voix de son ministre des Sports que l'Etat du Burkina Faso a répondu aux prétendues arriérés de salaire des sélectionneurs nationaux des petites catégories et des Etalons dames. Le coach des U17, Brahima Traoré avait confirmé dans un entretien à la télévision nationale qu’il avait 11 mois d’arriérés de salaires. «La question des salaires des entraîneurs au niveau des Étalons, je veux parler des Étalons cadets. Je pense que le chef de l’État les a reçus à leur retour. Et devant eux, tous les entraîneurs, le premier en tête a bien signifié et c’est bien une première fois qu’ils ont tant d’égards par rapport à l’ensemble des énergies qui sont déployées», a commencé évasif, Bassolma Bazié.
Malgré la circulation de ces informations sur les réseaux sociaux, le ministre des Sports semble toujours étonné. «C’est de façon étonnante, que nous avons eu une déclaration qui a été faite. En estimant qu’il y a un certain nombre de mois que l’Etat devait payer à l’entraîneur. On ne pouvait pas réagir au pif», dit-il.
Et de poursuivre : «Il fallait réunir également l’ensemble des éléments. Nous invitons chaque Burkinabè, à être sincère et tenir compte de la situation nationale. A faire en sorte que ce qu’il dit soit avec vérité, soit avec pragmatisme, soit avec preuve à l’appui». Laconique...