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Alors que le bras de fer entre le ministère des Sports du Cameroun et la Fédération camerounaise de football se poursuit, avec comme dernier épisode en date la suspension des staffs techniques des deux entités, une nouvelle étape vient d'être franchie et sème un peu plus le chaos au sein des Lions Indomptables. Alors que l'équipe doit affronter le Cap-Vert et l'Angola les 8 et 11 juin dans le cadre des 3ème et 4ème journées des éliminatoires au Mondial 2026, personne ne sait où ni comment va se tenir le camp de base.
Lire sur le sujet : Cameroun : comprendre « l’affaire Fécafoot » en cinq points
Et pour cause, les joueurs ont reçu des indications contraires. Ils ont d'abord vu leurs clubs respectifs recevoir deux convocations différentes, l'une provenant de Benjamin Banlog, coordinateur des sélections, nommé par le ministère des Sports. L'autre émanant de Benoît Angbwa, nommé par la Fécafoot. A ces deux convocations, sont venus s'ajouter des plans de vol différents, concoctés par chacune des deux instances. Et pour couronner le tout, deux lieux de rassemblements distincts ont été annoncés : le Stade militaire de Ngoa Ekelle, choisi par le sélectionneur Marc Brys et le ministère, et le complexe de Mundi, choisi par la Fécafoot.
Conséquence, alors que le regroupement doit démarrer dans une semaine, les joueurs ne savent pas vers quelle direction se tourner afin d'avoir les informations exactes. Une situation qui plonge le football camerounais dans l'embarras, chacun des deux camps ne voulant pas céder face à l'autre.
