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CAN 2021 : le Maroc assume son statut

Attendu dans cette CAN 2021 comme un outsider crédible, le Maroc n’a, pour le moment, pas déçu. Les Lions de l’Atlas ont remporté leurs deux premiers matchs avant de buter sur des Gabonais toujours aussi coriaces. Si Sofiane Boufal fait partie de ceux qui ont marqué des points aux yeux de Vahid Halilhdzic, plusieurs joueurs ont, en revanche, du mal à répondre aux attentes. A l’instar de Youssef En-Nesyri et d’Imran Louza.

De notre correspondant au Maroc

Sofiane Boufal sauve le Maroc
Sofiane Boufal

Le Maroc affrontera le Malawi en 8es de finale de la CAN 2021 après avoir terminé premier du Groupe C devant le Gabon. Les Lions de l’Atlas ont marqué les esprits avec de belles prestations durant les trois premières sorties face au Ghana (1-0), aux Comores (2-0) et au Gabon (2-2). Avec cinq buts inscrits, ils figurent même parmi les meilleures attaques de la compétition et dans le lot des équipes ayant fait trembler les filets lors de chaque sortie.

Cette performance aurait pu être plus aboutie avec une meilleure efficacité offensive. Les Lions de l’Atlas se sont, en effet, procuré une ribambelle d’occasions durant leurs deux derniers matchs, mais ont manqué d’adresse face aux buts. Une donne à rectifier contre des Flames surprenants face au Sénégal (0-0).

Une paire défensive sûre

Le Maroc a certes concédé deux buts face au Gabon et ses redoutables attaquants (Boupendza, Allevinah), mais c’est en l’absence de son capitaine Romain Saïss préservé par Vahid Halilhodzic. Auparavant, les Lions de l’Atlas avaient montré beaucoup de solidité derrière, grâce à la paire Saïss-Aguerd. Ce qui leur manquait avant l’arrivée du Franco-Bosnien sur le banc. Pour preuve, ils restent la meilleure défense africaine des phases éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Cette force défensive s’explique également par la présence Yassine Bounou dans les buts. Et elle sera un grand atout pour la suite de la compétition.

Un milieu encore en rodage

Si la défense semble quasi-hermétique, seul Selim Amallah a surnagé dans l’entrejeu. Avec un but, une passe décisive et 16 ballons grattés jusque-là, il a été l’un des Marocains les plus impressionnants de ce début de compétition. Sofiane Amrabat (93% de passes réussies) prouve qu’il a toujours une emprise au milieu. En revanche, Imran Louza, qui a la lourde tâche de faire oublier Hakim Ziyech, a du mal à briller. Pas encore décisif, ni sur les coups de pieds arrêtés ni sur les passes clés, le milieu de terrain de Watford devra rectifier le tir lors des 8es. Le plus décevant reste toutefois Ilyas Chair, sorti par Vahid après quelques minutes sur le terrain face au Gabon. Quant au revenant Fayçal Fajr, il semble avoir retrouvé du tonus lorsqu’il a été sollicité.

Boufal, l’arme fatale

En attaque, Yousef En-Nesyri (FC Séville) a du mal à carburer. Le longiligne attaquant, qui est récemment revenu de blessure, a manqué un penalty et quelques occasions franches face aux Comores avant de vendanger encore contre le Gabon. Ses statistiques ne plaident pas en sa faveur pour le moment. Car, il n’a cadré aucun des tirs tentés, tout comme son compère Ayoub El Kaâbi, pourtant efficace lors des éliminatoires du Mondial 2022.

Devant, Sofiane Boufal, souvent décevant en sélection du Maroc, a réussi à inverser la tendance. Il s’est imposé comme la principale menace. Après avoir inscrit le premier des Lions de l’Atlas dans cette compétition, il a récidivé face au Gabon sur un penalty qu’il a lui-même obtenu et provoqué le coup-franc qui amène l’égalisation d’Hakimi. Son pressing lui a d’ailleurs permis de gratter 13 ballons, selon les données fournies par « The Analyst ». L’entrée de l’ailier d’Angers a d’ailleurs réveillé ses coéquipiers contre le Gabon. Coach Vahid dispose aussi de Zakaria Abouhlal, buteur face aux Comores et de Rahimi comme dernier choix.

Eviter le syndrome béninois

Certes le Maroc a encore les cartes en main pour poursuivre l’aventure, mais il devra élever son niveau de concentration. Eliminés lors de la CAN 2019 par le Bénin aux tirs au but, les Lions de l’Atlas ne devront pas sous-estimer les Flames s'ils veulent continuer leur chemin au Cameroun. Si le bilan des confrontations directes face au Malawi penche largement en leur faveur (6 victoires, 3 nuls et 1 défaite), cette CAN a déjà réservé plein de surprises avec les éliminations du Ghana par les Comores ou encore la 3e place de la Tunisie, derrière la Gambie et le Mali. Des situations que Vahid a certainement en tête pour tenir ses joueurs concentrés sur l’objectif final : le dernier carré.

Mohamed Hadji

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