Les joueuses sud-africaines ont touché un joli pactole de la part du gouvernement après leur victoire à la Coupe d’Afrique des nations. Ce grâce à l’intervention du Président de la République.
Après le sacre de l’Afrique du Sud à la CAN Féminine de football le mois dernier, le Président Cyril Ramaphosa s’était insurgé. Le Chef de l’Etat sud-africain ne comprenait pas pourquoi les joueuses touchaient moins que les hommes. Il avait ainsi promis de tout faire pour que l’égalité salariale hommes-femmes soit instituée. A défaut, il a grandement contribué à hausser le montant de leurs émoluments. Le ministre des Sports a remis aux joueuses la somme 9,2 millions de rands supplémentaires soit près de 550 000 euros, qui viennent s’ajouter aux primes déjà perçues. Celles-ci s’élèvent désormais à 24 millions de rands, soit près de 1 500 000 euros pour les Banyana Banyana.
Le ministre des Sports Nathi Mthethwa a d’ailleurs expliqué le pourquoi de cette démarche qui selon lui émane du Président. « Lors de la visite de l'équipe, le président Ramaphosa a souligné le rôle positif joué par les femmes dans l'amélioration de la société », explique-t-il d’abord à la presse sud-africaine avant d’ajouter ensuite. « Il a par conséquent demandé à l'ensemble du gouvernement de donner aux Banyana Banyana plus que ce que nous avions initialement promis. Je me rends compte qu'il voulait dire cela plutôt comme une demande, mais aucun ministre ne résistera à quelque chose comme ça ».
Le ministère des Sports n’est toutefois pas le seul à avoir mis la main à la poche. Puisque les autres démembrements du gouvernement d’Afrique du Sud ont aussi contribué. « Le ministère des Finances savait qu'il s'agissait vraiment d'une directive, pas d'une demande. Avec le Trésor national, nous nous sommes réunis avec un plan de mise en œuvre et je suis heureux d'annoncer un versement de 15 millions de rands (886 903) du gouvernement. Je suis également ravi d'honorer mon engagement de 5,8 millions de rands (342 907) en reconnaissance des réalisations exceptionnelles de l'équipe. Plusieurs autres se sont engagés à contribuer davantage. Aucun montant ne peut capturer notre appréciation pour leurs réalisations », renchérit Nathi Mthethwa.