Le Burkina Faso disputera la CAN féminine pour la première fois de son histoire. Mais l’équipe est confrontée à des problèmes à quelques jours du début du tournoi.
Les joueuses du Burkina Faso étaient sur un nuage après leur qualification à la CAN féminine, une grande première pour le pays des hommes intègres. Les Etalons dames ont décroché cette qualification avec brio en atomisant la Guinée-Bissau, 6-0 à l'aller et 1-0 au retour. Et au Maroc, les filles de Pascal de Sawadogo comptent faire bonne impression.
Mais, voilà que la sélection du Burkina Faso est confrontée à des problèmes à quelques jours du coup d'envoi de la compétition. Les joueuses réclament en effet leurs primes de qualification, de regroupement et de participation à la CAN. Et elles sont entrées dans un bas de fer avec le ministère des Sports du pays. Pour apaiser les tensions, celui-ci a décidé de donner à chacune 912, 21euros. Soit 456 euros pour le prime de qualification ,152 euros pour le prime de regroupement et 304 euros pour le prime de la CAN. Mais les joueuses ont rejeté cette offre jugeant la somme «très insignifiante».
Ce vendredi 24 juin, le ministère a formulé une nouvelle offre. Et tout semble rentré dans l’ordre ou presque. Il a octroyé 760 euros de plus. Et les coéquipiers de Juliette Nana auraient accepté cette offre. Les Etalons dames peuvent désormais se concentrer sur la CAN féminine.
Cependant, l'équipe ne bénéficie pas de bonnes conditions pour préparer le tournoi. Elle est actuellement en regroupement à domicile. Et contrairement aux autres équipes, la sélection burkinabè n'a pas disputé des matches amicaux. Elle prévoit toutefois de faire un stage en Tunisie avant de rallier le Royaume chérifien.
Logé dans la poule A, le Burkina Faso va en découdre avec le Maroc le 2 juillet, le Sénégal le 5, et l’Ouganda, le 8. Pour leur première participation, les Etalons dames espèrent atteindre le second tour.