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Affaire Fécafoot : « L’Etat n’a pas levé le pied face à Samuel Eto'o »

Alors que l’euphorie s’est emparée du camp de Samuel Eto’o dans le bras de fer qui l’oppose au ministre des Sports au Cameroun, des sources proches des pouvoirs publics nient toute intervention du chef de l’État Paul Biya en faveur du président de la Fécafoot.

Samuel ETO'O, former player prior the UEFA Champions League, Semi-Final, first leg match between AC Milan and Inter Milan at San Siro on May 11, 2023 in Milan, Italy. (Photo by Johnny Fidelin/Icon Sport)
Le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o.

C’est une affaire de parole contre parole. Au Cameroun, des cadres du ministère des Sports sont formels : « Le chef de l’État n’a donné aucune directive au ministre [des Sports] visant à accepter une éventuelle modification de la composition du staff technique de la sélection nationale, nommé le 2 avril dernier avec son plein accord ». Une version qui contredit les supporters de Samuel Eto’o, qui jurent que Paul Biya a instruit le ministre Narcisse Mouelle Kombi d’accepter le staff nommé par le président de la Fécafoot.

Lire aussi : Cameroun : Samuel Eto'o absent à la signature de contrat de Marc Brys

Le 8 mai en effet, au terme d’une réunion de son Comité d’urgence, la Fécafoot a pris la résolution de réaménager l’équipe technique recrutée par l’Etat. L’instance dirigée par Samuel Eto'o y a nommé Martin Ndtoungou et David Pagou aux postes d’entraîneurs adjoints en remplacement de François Omam Biyik et Ashu Besong. Carlos Kameni prend le poste d’entraîneur des gardiens à la place d’Alioum Boukar, tandis que Benoît Angbwa est désigné coordonnateur des sélections en remplacement de Benjamin Banlock. Le problème, c’est que « ce réaménagement ne sera jamais pris en compte par le gouvernement », soutient un proche du ministre des Sports.

« Il n’y a qu’un seul staff dit-il, c’est celui qui a été nommé par la présidence de la République. L’Etat n’a pas levé le pied face à Samuel Eto’o. C’est l’Etat qui emploie l’encadrement technique des Lions Indomptables. L’Etat ne saurait payer des entraîneurs qu’il n’a pas recruté ». Cet avertissement avait déjà été donné à Samuel Eto’o lors d’une réunion le 30 avril, dans les services du Premier ministre Joseph Dion Ngute.

Eto'o vs Ngoh Ngoh : le bras de fer continue

Ce jour-là, le secrétaire général de la primature Séraphin Magloire Fouda avait manifesté son mécontentement à l'égard du président de la Fécafoot, l’invitant à faire profil bas. Samuel Eto'o a toutefois maintenu sa décision de nommer son propre staff, défiant ainsi le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh – avec qui il est en froid depuis près d’un an -, porteur du « haut accord » du chef de l’Etat pour le recrutement de Marc Brys et ses hommes.

Ainsi, le bras de fer entre l’Etat et la Fécafoot est loin d’avoir livré son verdict. Alors que la sélection camerounaise affronte le Cap-Vert et l’Angola en juin prochain, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

La Rédaction

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