Le Burkina Faso cherche un nouvel entraîneur. Les dépôts de candidature seront lancés à partir du 15 mars. Pour aspirer à diriger les Etalons, il faudra toutefois démontrer une solide expérience sur un banc.
N’est pas sélectionneur du Burkina Faso qui veut. Depuis le limogeage de Kamou Malo, les candidatures affluent sur la table de la Fédération burkinabè de football. Mais l’instance sait qu’elle ne doit pas se planter au moment de faire un choix. D’ailleurs, rien ne presse pour les dirigeants. Le Burkina Faso ne dispute pas les barrages au Mondial 2022. Et sa «vraie» prochaine échéance, ce sont les qualifications à la CAN 2023 à partir du mois de juin.
Le Burkina Faso possède actuellement une belle génération. Les Etalons respirent d'ailleurs la jeunesse. Et tout entraineur rêve de coacher les quatrièmes de la dernière CAN. Mais, il faudra d’abord répondre à des critères. Le premier : «être détenteur, au moins de la Licence A de la Confédération africaine de football (CAF) ou tout autre diplôme continental équivalent (UEFA, CONCACAF, CONMEBOL, AFC ou OFC) pour les entraîneurs burkinabè.»
Et ce n’est pas tout. Pour «driver» le Burkina, il faudra aussi démontrer une expérience avérée. «Le futur entraîneur des Etalons doit justifier d’une expérience cumulée d’encadrement des équipes de Ligue 1; des sélections nationales toutes catégories confondues d’au moins cinq années. Et dans la période 2016-2017 pour ce qui concerne les candidats burkinabè». Concernant les autres nationalités, «ces derniers doivent justifier d’une expérience cumulée d’encadrement des équipes de Ligue 1 professionnelle et/ou des sélections nationales A des pays (Afrique)».
La Fédération de football du Burkina Faso a aussi d'autres exigences. «L'entraîneur doit aussi avoir une grande capacité de planification et de gestion d’un projet d’’encadrement d’une équipe de haut niveau. Il doit pouvoir communiquer en langue française, avoir déjà conduit une sélection nationale A en phase finale de la CAN» indique le communiqué.
Les dépôts de candidature seront lancés à partir du 15 mars et se poursuivront jusqu’au 31 mars. Le sélectionneur du Burkina, «sera retenu à l’issue d’un entretien sélectionné à partir de son projet d’encadrement. Et un échange (aussi) sur le cahier des charges et les clauses du contrat avec les professionnels présélectionnés».
Pour l’instant, le Burkina Faso est dirigé par Oscar Barro, qui est jusque-là, entraîneur de l’équipe nationale locale. Il sera sur le banc des Etalons pour les matchs amicaux du mois de mars.