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L’une a failli ne même pas avoir son billet pour la Côte d’Ivoire, l’autre aurait pu (dû) sortir de sa CAN dès le premier tour. Miraculées, la RD Congo et la Côte d’Ivoire disputent ce mercredi une place en demi-finale de la CAN 2023. Une des deux sélections verra donc sa baraka s’éteindre ce soir à Abidjan.
Ça agace déjà Sébastien Desabre d’entendre parler de la CAN des surprises. Alors, on imagine bien qu’il détestera le qualificatif ''miraculé'' utilisé pour la Côte d’Ivoire et la RD Congo qui s’affrontent en demi-finale de cette CAN 2023 au stade Alassane-Ouattara d’Abidjan. Ce n’est pas contester le travail des sélectionneurs et des joueurs mais les champions ont souvent cette dose de chance qui les porte. Un miracle parfois. Et ça les Congolais le savent bien bon nombre d'entre eux avaient déjà fait une croix sur la 34e édition avant l'arrivée du messie Desabre.
Après deux journées des qualifications à cette CAN, les Léopards étaient, en effet, au bord du gouffre avec deux revers, des cadres comme Bakambu qui claquent la porte, un nouveau-venu comme Wissa qui fustige la gestion de la Fédération et Hector Cuper le sélectionneur remercié. Mais grâce donc au travail de Desabre (que l’on n’oublie pas) et un chouia de chance avec trois points obtenus sur tapis vert aux dépens de la Mauritanie à cause d’une histoire d’inéligibilité d’un Mourabitoune qui continue pourtant à jouer, la RDC Congo se redresse et décroche son billet pour la Côte d’Ivoire. Dans la compétition, la réussite accompagne toujours les Léopards qui sont aujourd’hui en demi-finale en ne gagnant qu’une seule rencontre : le quart de finale contre la Guinée.
La chance continuera-t-elle à leur sourire ? Il en faudra en tout cas pour se débarrasser des Eléphants qui incarnent à eux seuls le miracle depuis 15 jours. Sortis du stade Alassane-Ouattara le 22 janvier, humiliés par la Guinée équatoriale (4-0), conspués par leurs propres supporters et à l’agonie pendant tout le reste de la 3e journée, ils reviennent dans l'enceinte olympique, après une résurrection à Yamoussoukro la ville de la basilique et revigorés par Bouaké. Entretemps, ils ont aussi échangé leur vieux sorcier-blanc par un jeune gourou, né exactement l’année où la Côte d’Ivoire a organisé sa première CAN et subi un gros échec.
