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L'international burkinabè Cédric Badolo a changé de club cet hiver. Le milieu de terrain de 26 ans a conclu un contrat de deux ans et demi, soit jusqu'en juin 2027, avec le FC Spartak Trnava, actuel 3ème de Corgon Liga en Slovaquie. Dans cet entretien, Cédric Badolo revient sur son choix, ses objectifs et parle de la sélection nationale de football du Burkina Faso.
Comment vous sentez-vous dans votre nouveau club ?
Cédric Badolo : Oui ça va. Tout va bien. Je rends grâce à Dieu. Je me sens très très bien ici. C'est le plus important.
Expliquez-nous votre choix vers le FC Spartak Trnava de la Slovaquie ?
Cédric Badolo : J'avais besoin d'un nouveau challenge dans ma carrière professionnelle. Aussi, je voulais rester en Europe. Ils sont actuellement 3e de la Ligue en Slovaquie. C'est vrai que j'ai une idée de comment ça se passe en Slovaquie pour avoir déjà joué au FC Pohronie, mais il y a une grande différence. Le FC Spartak Trnava est un grand club et quand je jouais même en Slovaquie, je n'avais pas pensé que je serais joueur de Trnava. Aujourd'hui, je reviens dans ce pays en tant que patron. C'est l'essentiel et ça fait vraiment plaisir.
En dehors de ces raisons, quelle a été votre première motivation face aux autres propositions ?
Cédric Badolo : Le contrat du FC Spartak Trnava était mieux par rapport à la proposition de Sheriff Tiraspol qui voulait me renouveler. Il y a le plan sportif, familial, financier et tout qui a beaucoup joué. J'avais pas mal d'offres en Suisse, en Autriche... mais il y avait quelques soucis de management. Le FC Spartak Trnava est plus concret.
Quels sont vos objectifs avec le Spartak Trnava ?
Cédric Badolo : Apporter un plus à ce qu’ils sont déjà en train d’accomplir et être au-dessus de toutes les attentes.
En mars prochain, le Burkina Faso jouera le Djibouti et la Guinée Bissau en éliminatoires de la Coupe du monde 2026, pensez-vous que c'est possible pour les Étalons de valider leur première qualification au Mondial ?
Cédric Badolo : C'est le football donc c'est faisable. Nous sommes actuellement 3èmes avec 5 points derrière la Guinée Bissau (6 points) et l'Egypte (10 points) après 4 journées. On a perdu face à l'Egypte mais on va se rattraper face à Djibouti et la Guinée Bissau. On a un match retour à domicile contre l'Egypte. C'est possible selon moi et je pense que tout dépend de nous : dirigeants, supporters, staff technique et joueurs.
Quelle analyse faites-vous du groupe E (Algérie, Guinée Équatoriale et Soudan) des Étalons du Burkina Faso à la prochaine CAN au Maroc ?
Cédric Badolo : Dans le football d'aujourd'hui, je pense qu'un match ne se joue pas à l'avance. C'est sur le terrain que tout se joue. Il n'y a pas une équipe à négocier. Toutes les équipes se valent. On connaît l'Algérie qu'on a même croisé lors de la dernière CAN en Côte d'Ivoire. On connaît également la Guinée Équatoriale. On a fait un match nul chez eux en amical. Le Soudan, on a tous une idée d'eux. Ils progressent bien. Bref, ce sont des adversaires qu'on connaît un peu plus. C'est à nous de travailler pour aller loin dans la compétition.
Est-ce que vous voyez le Burkina Faso remporter cette Coupe d'Afrique des Nations 2025 ?
Cédric Badolo : Oui, c'est possible. Si on a pu se qualifier, c'est parce qu'on a les qualités pour aller chercher le trophée. C'est une équipe qu'on doit beaucoup soutenir. On doit accompagner l'équipe sur tous les plans. Éviter les divisions ou les querelles internes au sein du groupe. Rester une équipe forte et unie pour qu'on atteigne notre objectif commun qu'est de remporter la compétition.
