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En travaux depuis mi-avril, l’enceinte de l’équipe nationale centrafricaine a reçu le feu vert d’une pré-inspection de la CAF pour accueillir de nouveau des rencontres internationales. La Fédération de football attend désormais une réponse officielle de la CAF pour son match face au Gabon le 18 novembre.
Est-ce que les Bamaras pourront enfin jouer à Bangui dans leur enceinte du Stade Barthélémy Bogonda? La question hante les fans de football centrafricain, contraints de voir leur sélection accueillir ses matchs à « domicile » au Cameroun ou au Maroc depuis près de quatre ans, et une dérogation spéciale décidée par le Comité d’urgence de la CAF afin de recevoir la Mauritanie le 30 mars 2021 (défaite 0-1).
« C’est très dommageable pour nos clubs et nos équipes nationales, et plus généralement pour le développement du football dans le pays », expliquait à Sport News Africa le président de la fédération, Célestin Yanindji. « Nous travaillons en ce sens afin de pouvoir changer cela. »
Quatre mois de travaux intenses
Suite à un décaissement de 400 millions de francs CFA de l’État et à la signature de plusieurs contrats, les travaux débutèrent le 15 avril dernier pour une « réhabilitation partielle ». Le 25 juin, un officiel de la CAF en charge de l’inspection des stades, le Centrafricain Fada Kendi Averel, était venu voir l’avancement de la rénovation qui tardait.
Lire sur le sujet : Centrafrique : la rénovation du Stade Barthélémy Boganda plombée faute d'argent
Grâce aux efforts combinés de la fédération et du ministre des Sports, Rodolphe Héritier Doneng, qui se mobilisa pour une nouvelle levée de fonds, les travaux reprirent pleinement durant les quatre derniers mois. Assez pour satisfaire l’inspecteur de la CAF pour une pré-inspection.
Outre les sièges, le Stade Barthélémy Bogonda a fait littéralement peau neuve, des vestiaires des joueurs, ceux des arbitres à la salle de presse. Reste à obtenir le feu vert de la CAF pour le match potentiellement décisif de qualification à la CAN 2025 face au Gabon. « On attend leur réponse », confie le président Yanindji.