Prendre part à une compétition majeure demande une bonne préparation. Ce n’est pas le cas pour certaines sélections. Alors que le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) démarre le 13 janvier, les sélection de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Mali sont perturbées par des histoires de primes.
Le Championnat d'Afrique des nations (CHAN) démarre le 13 janvier 2023 en Algérie. Si certaines sélections ont déjà entamé leur préparation en toute sérénité, d’autres ont, cependant, eu quelques perturbations. C’est le cas de la RDC et du Mali qui sont touchés par des histoires de primes.
Le Mali, un boycott évité de justesse
Alors qu’ils devaient rallier la Tunisie dans la soirée du mardi pour un stage de préparation de quelques jours, les Aigles du Mali ont refusé d’embarquer dans leur avions selon Sportsmali. Les joueurs de l’équipe A' réclamaient leurs primes de qualification qu’ils n’avaient pas perçu jusqu’ici. L’équipe locale s’est finalement envolée pour la Tunisie dans la soirée du mardi. Elle y effectuera un stage de 10 jours avant de rallier Oran, en Algérie.
Le Mali, un habitué des faits
Les Aigles locaux ne sont pas un cas à part. En 2021, l’équipe première avait déjà entamé une grève pour réclamer ses primes de qualification pour les barrages de la Coupe du monde 2022. Yves Bissouma et compagnie avaient séché des entraînements alors qu’ils préparaient la réception de l’Ouganda pour le dernier match des qualifications. La Fédération malienne de football (FEMAFOOT) ne réglera la totalité des primes qu’avant le départ de l’équipe pour la Coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun.
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Finaliste du dernier CHAN, le Mali est logé dans le groupe D avec l’Angola, la Gambie et la Mauritanie. Les Aigles feront leur entrée le 16 janvier face aux angolais.
#CHANAlgérie2022 | Les #AiglesLocaux se sont envolés ce soir pour la #Sousse en #Tunisie. Ils rallieront #Oran en #Algérie après dix jours de stage. pic.twitter.com/LkRgvmIUSo
— FEMAFOOT (@femafoot) January 3, 2023
RDC : la FECOFA rattrapée par une bombe à retardement
Comme l’équipe locale malienne, celle de la RDC vit également une préparation mouvementée. Alors que les Léopards s’apprêtent à aller chercher leur 3e CHAN, une histoire de primes mine un peu leur préparation. Interrogé sur la question, le sélectionneur des locaux, Otis Ngoma, n’y va pas par 4 chemins. Il parle même de manque de respect, lui qui n’a même pas un contrat officiel. «On a joué deux matchs amicaux sans percevoir nos primes. Quand on ne nous dit rien, je prends ça pour un manque considération ou une négligence», s’offusque le technicien congolais.
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Seulement cette histoire ne date pas d’aujourd’hui. L’équipe A' avait déjà eu une rencontre avec la Fédération congolaise de football (FECAFOOT) en novembre dernier pour évoquer la situation. Les locaux réclamaient leurs primes de la double confrontation avec leur voisin, le Congo Brazzaville, renseigne Footrdc. Les joueurs avaient même menacé de ne pas disputer la seconde manche de cette double confrontation. Même certains joueurs qui avaient participé aux éliminatoires du CHAN en 2020 n’avaient pas touché leur prime, informe le média congolais. Même si l’équipe A est de plus en plus épargnée par ces situations, les locaux vivement encore ces péripéties qui ne les aident pas. Le Congo doit entrer en lice le 18 janvier contre l’Ouganda. Ils affronteront également la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
🇨🇬 En dévoilant sa liste pour le CHAN 2022, le sélectionneur du Congo Jean Élie Ngoya Obackas n’a pas manqué d’alerter l’État sur le besoin d’accompagnement de l’équipe nationale locale, nécessaire pour une bonne participation à la compétition.
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— Sport News Africa (@snewsafrica) January 2, 2023
