Les candidats à la succession de Djahid Zefizef à la tête de la Fédération Algérienne de Football (FAF), démissionnaire en juillet dernier, ont jusqu’au 13 août pour déposer leur dossier. L’Assemblée générale élective se déroulera le 21 septembre.
On ne peut vraiment dire que la Fédération Algérienne de Football (FAF) a connu des jours paisibles depuis la démission de Djahid Zefizef, son président, le 16 juillet dernier. Son successeur devait initialement être élu le 4 septembre dernier, mais le calendrier électoral a été bousculé. L’Assemblée générale élective aura lieu le 21 septembre, après que la date de dépôt des candidatures, d’abord fixée au 13 août, a été repoussée de deux semaines.
Les dossiers des candidats seront étudiés le 28 et 29 août, la publication définitive des postulants le 30, et après l’examen des éventuels recours, la liste définitive sera publiée le 7 septembre. Les candidats auront donc devant eux un peu moins de deux semaines pour faire campagne, alors que la FAF a vu défiler en l’espace de deux ans deux présidents, Charaf-Eddine Amara (2021-2022, lequel avait démissionné après l’élimination de l’Algérie de la Coupe du Monde par le Cameroun, et donc Djahid Zefizef.
Plusieurs noms de candidats circulent, sans que l’on sache vraiment s’il convient de prendre ces rumeurs au sérieux. Le dernier en date est aussi un des plus inattendus, puisqu’il s’agit de Dif Kaddour, président du club amateur du CTRB Hassi Behbah, qui évolue dans la ligue de Blida. Depuis plusieurs semaines, il est question de la candidature de Walid Saadi, ancien membre du Bureau fédéral de l’instance lorsque Mohamed Raouraoua la dirigeait.
Il faudra attendre le 27 août pour savoir si Meziane Ighil, ancien joueur du NA Hussein Dey, ex international et qui a entraîné de nombreux clubs ainsi que la sélection, sera candidat, comme il semblait en avoir l’intention. L’interrogation est la même pour Abdelkrim Medouar, l’ancien président de l’ASO Chlef, aujourd’hui à la tête de la Ligue de Football Professionnel (LFP). En revanche, il semble de moins en moins probable que Raouf Selim Bernaoui, l’ancien ministre des Sports (avril 2019 à janvier 2020) dépose son dossier.
En effet, le futur président d’une instance frappée par une instabilité chronique depuis deux ans et dont l’influence en Afrique est très réduite sera automatiquement adoubé par le pouvoir. « Pour espérer être élu à la présidence de la FAF, il faut obligatoirement être proche des cercles du pouvoir. Sans cela, il n’est pas possible d’espérer occuper cette fonction », souffle une source proche de l’instance. Mais Djahid Zefizef, qui a officiellement démissionné après avoir échoué à se faire élire au Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) sait mieux que quiconque que le pouvoir lui a courtoisement mais fermement invité à laisser sa place…
Alexis Billebault
