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Le secrétaire général de la Fédération zambienne de football (FAZ) a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à des alertes et témoignages faisant état d’abus sexuels au sein de la sélection féminine, notamment sur mineurs.
« S’il vous plaît aidez-nous à stopper les abus sexuels commis sur les jeunes filles. » Cette phrase, extraite d’un mail obtenu par Sport News Africa, fait partie d’une lettre ouverte envoyée par le journaliste Augustine Mukoka au président de la Zambie, M. Hakainde Hichilema.
Le 12 juin 2013, un premier mail avait été envoyé par une personne se disant victime d’abus sexuels au sein de la sélection féminine zambienne. Envoyée à la fédération, au conseil national des sports de Zambie et à une ONG, NOWSPAR (organisation nationale pour la pratique sportive des femmes), cette missive était restée sans réponse. 9 ans plus tard, elle a été reprise par Mukoka qui a ajouté d’autres éléments pour alerter les autorités locales et footballistiques (CAF, FIFA).
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Une joueuse de 15 ans mise enceinte par son coach
Les faits décrits, qui incluent la fécondation d’une joueuse de 15 ans par son coach qui travaillerait toujours pour la fédération, détaillent un système endémique d’abus et harcèlement, à l’instar de ceux déjà vus dans d’autres fédérations sportives (le basket malien, le football gabonais...). « Enfant, j’ai été une victime en essayant d’être sélectionnée dans mon club et en équipe nationale », écrit la première personne à avoir dénoncé ces faits en Zambie. « C’est douloureux lorsque vous deviez faire certaines choses parce que vous n’aviez pas d’autre option... Les gens dans lesquels vous aviez confiance étaient ceux qui tiraient avantage de cette situation. »
Repris par Mukoka, ce témoignage fait partie d’un ensemble d’abus ignoré par la fédération. « Je ne vois pas de raison de copier le président de la FAZ, M. Andrew Kamanga, parce qu’il a perpétuellement déclaré qu’il n’était pas au courant des critiques affectant notre football, ce qui, de mon point de vue, est la définition même de la négligence et de l’incompétence », lance le journaliste.
Des alertes ignorées dans le passé
Passée en boucle sur les réseaux sociaux en Zambie, cette lettre officielle a fait réagir la fédération par le biais de son secrétaire général, Adrian Kashala. « Nous n’avons pas reçu de plainte officielle concernant ces allégations », dit-il dans un communiqué officiel. « Nous prenons ces allégations très au sérieux et nous ouvrons une enquête à ce sujet. Nous devrions collaborer avec les services de police et d’autres parties pertinentes. »
Si la FAZ affirme avoir écrit à la police, les doutes s’amoncellent quant à la responsabilité de cette dernière. L’an passé, Sport News Africa avait reçu des premiers témoignages d’abus sexuels dans la sélection féminine. « On ne peut rien dire officiellement car nous avons peur », soufflait une joueuse qui expliquait le chantage sexuel exercé par un des coachs employés par la fédération.
En Zambie, d’autres journalistes avaient ébruité l’affaire en parlant à certains membres de la FAZ, sans obtenir de réponse ou d’enquête. « D’ici là, nous n’apporterons pas d’autres commentaire à ce sujet », explique le secrétaire général, qui a préféré parler de l’avenir sportif des Copper Queens, troisièmes de la dernière CAN féminine et qui préparent désormais les qualifications à la Coupe du Monde 2023.À quel prix ?