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Samuel Eto’o sort vainqueur d’un bras de fer de huit mois contre l’instance africaine. Sanctionné pour un supposé conflit d’intérêts lié à un partenariat avec une société de paris sportifs, le président de la Fécafoot voit son amende de 200 000 dollars annulée.
Huit mois après avoir été sanctionné pour « violations graves des principes d’éthique », Samuel Eto’o peut souffler. Le Jury d’Appel de la Confédération Africaine de Football (CAF) a annulé la décision du jury disciplinaire qui lui avait infligé une amende de 200 000 dollars. Un retournement de situation qui, au-delà d’un soulagement pour l’ex-attaquant du FC Barcelone, pourrait avoir des répercussions sur son avenir au sein des instances dirigeantes du football africain.
Sanctionné en juillet 2024 par la CAF pour son association avec l’opérateur de paris sportifs 1xBet, Samuel Eto’o avait immédiatement contesté cette décision. Il lui était reproché un conflit d’intérêts en raison de son rôle à la tête de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Toutefois, le 19 février 2025, le Jury d’Appel de la CAF a statué en sa faveur, jugeant que l’instance disciplinaire qui l’avait condamné n’était pas compétente pour se prononcer sur des questions d’éthique.
Les avocats de Samuel Eto’o ont salué cette décision, affirmant qu’elle confirmait l’irrégularité de la procédure initiale. « Après un examen approfondi, le Jury d’Appel a conclu que le jury disciplinaire de la CAF n’était pas compétent pour statuer sur des questions d’ordre éthique, qui relèvent exclusivement de la compétence d’un Comité d’Éthique indépendant. En conséquence, la décision du 27 juin 2024, qui imposait une amende de 200 000 USD à M. Eto’o, a été annulée », ont-ils communiqué.
Sur la toile, l’ancien footballeur camerounais a réagi, citant le Psaume 23-4 de la Bible : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent ». Samuel Eto’o est un homme soulagé. D’autant plus que, ajoutent ses avocats, « le Jury d'Appel a tenu compte du fait que des procédures étaient déjà en cours devant le Comité d'Éthique de la Fécafoot ainsi que devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Conformément au principe de litispendance, elle a estimé que les instances disciplinaires de la CAF ne pouvaient se saisir de cette affaire ».
Au-delà de l’annulation de l’amende, cette décision permet à Samuel Eto’o de redevenir théoriquement éligible au Comité exécutif de la CAF. En raison de cette affaire, sa candidature avait été recalée en vue des élections prévues le mois prochain. Avec cette épine en moins, il pourrait désormais ambitionner un rôle plus important au sein de l’instance dirigeante du football africain. Lui qui avait déjà saisi le TAS pour contester sa disqualification et réintégrer la course à ce poste stratégique. Ainsi, la décision rendue ce 19 février devrait jouer un rôle crucial dans ce sens.
Arthur Wandji