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Maroc-mercato : la LNFP durcit les conditions de recrutement

La Ligue nationale professionnelle de football (LNFP) hausse le ton face aux pratiques qui gangrènent le football marocain. Pour le mercato hivernal qui démarre le 3 janvier 2023, les clubs devront être en règle en matière de gestion financière pour recruter de nouveaux joueurs.

De notre correspondant au Maroc,

LNFP
Abdeslam Belkchour président de la LNFP Maroc

Le mercato d’hiver approche. Occasion pour les clubs marocains de renforcer leur effectif et de libérer certains de leurs joueurs. A quelques jours de l’ouverture, la Ligue nationale de football professionnelle (LNFP) que dirige Abdeslam Belkchour a insisté sur le respect des règles. Lors de la dernière réunion du Comité directeur de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), le responsable de la LNFP a en effet appelé les clubs de D1 et de D2 à «faire abstraction des points négatifs qui ternissent l’image du Championnat national tels que les litiges». Les différends opposants les clubs aux joueurs et aux entraineurs, notamment étrangers, restent nombreux au Maroc. Même le Wydad Casablanca, double champion en titre, n’est pas épargné.

Pour éviter que l’histoire se répète, la LNFP a ainsi appelé les clubs à adopter un comportement responsable dans leur gestion financière avant de se lancer sur le recrutement. Concrètement, il est en effet interdit aux clubs tout renforcement d’effectif pendant le mercato sans la résolution des litiges. La ligue a aussi appelé les équipes à régler les salaires et les primes joueurs avant le 31 décembre 2022. Ce n’est pas tout : elles devront aussi  disposer des ressources financières jusqu’à la fin de la saison pour se lancer sur le marché.

Impayés et litiges, les gangrènes de la « Botola »

Cet appel intervient au moment où le football marocain vient de réaliser une belle prouesse en Coupe du monde. Les responsables entendent ainsi capitaliser sur cette belle passe afin de pousser les clubs à améliorer leur politique de professionnalisation. Toutefois, ce combat est loin d’être gagné, puisque les litiges et autres problèmes tels que les salaires impayés continuent de gangréner la «Botola Pro D1 inwi». Les meilleures équipes du championnat sont souvent citées dans ces affaires, alors que les sanctions ne sont pas toujours appliquées.

«Lorsqu’elles enjoignent une partie (club ou joueur) de verser à une autre partie (club ou joueur) une somme d’argent (montants impayés ou indemnité), les entités que sont la Commission du Statut du Joueur, la CNRL (selon le cas) devront aussi décider des conséquences qu’aurait un non-paiement de ladite somme dans le délai imparti», souligne le règlement du statut du transfert et du joueur.

Malgré les textes, les différends entre clubs et joueurs/entraineurs sont légion. Si Ie Wydad a encore des litiges au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS), le Raja n’est pas épargné. Le club Vert-Blanc doit notamment régler un différend avec son ancien défenseur libyen, Sanad Al Warfali. Il devait verser à l’international 260.000 dollars, un montant qu’il juge exorbitant. A ce stade, seuls deux clubs sont considérés comme des modèles dans le domaine de la professionnalisation : le FUS de Rabat qui s’était lancé très tôt dans ce chantier et l’AS FAR. Toutefois, ces dernières années, les acteurs du football ont multiplié les appels pour boucler ce projet et apporter plus de transparence dans la gestion interne des clubs.

Mohamed HADJI

 

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