Le magazine «Finance Football» a fait une étude approfondie sur les bulletins de paie des 32 sélectionneurs qui seront au Mondial 2022. Si le classement est dominé par l’Allemand, Hans-Dieter Flick, au niveau africain c’est Vahid Halilhodzic du Maroc qui remporte la cagnotte.
A quelques mois du coup d’envoi du mondial 2022 au Qatar (18 novembre-22 décembre), on commence à fouiner. Après les camps de base qui ont été dévoilés par la FIFA, des journaux spécialisés ne s’intéressent pas seulement au volet sportif. «Finance Football» a orienté son enquête sur les émoluments des différents sélectionneurs nationaux qui seront au Mondial. Et concernant l’Afrique, qui aura cinq représentants au tournoi mondial, le coach du Maroc est ainsi le mieux payé parmi ses homologues du continent. Vahid Halilhodzic est donc seul au perchoir avec ses 920 000 euros annuels. Il gagne le deuxième plus gros salaire du groupe F après le sélectionneur de la Belgique, Roberto Martinez (1,2 million). Vahid perçoit presque le double de ce que touchent les sélectionneurs des autres équipes du groupe : John Herdman (Canada, 480 000) et Zlatko Dalic (Croatie, 550 000). Le technicien franco-bosniaque est toutefois 19ème parmi les 32 sélectionneurs.
Vahid Halilhodzic est intouchable en termes de gains au niveau africain. Son salaire est presque quatre fois plus important que celui de son collègue sénégalais, Aliou Cissé (286116) et environ trois fois plus élevé que les revenus du sélectionneur du Cameroun, Rigobert Song (381 528). Le sélectionneur de la Tunisie, Jalal Kadri, est le moins bien payé avec 130 000 euros annuels. Concernant Otto Addo du Ghana, aucune information n’a filtré concernant son bulletin de paie.
Parmi les 32 sélectionneurs, celui de l’Allemagne, Hans-Dieter Flick (6,5 millions), est le mieux payé du Mondial. Il est suivi de Gareth Southgate (Angleterre, 5,8 millions) et de Didier Deschamps (France, 3,8 millions).