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Nice : Ndayishimiye, un football pas esthétique mais diablement efficace

Le Burundais Youssouf Ndayishimiye est incontournable depuis son arrivée à Nice. Après sa moitié de saison remarquée l'année dernière, il a encore élevé son niveau sous les ordres de Francesco Farioli. Sa polyvalence, son adaptation rapide et son intelligence de jeu sont ses grands atouts.

Youssouf Ndayishimye a mis tout le monde d'accord à Nice

Youssouf Ndayishimiye s’est rendu indispensable dans l’effectif niçois pour son rôle essentiel et hybride dans le système de Francesco Farioli, entre sentinelle et défenseur central selon les situations de jeu. Son entraineur souligne d’ailleurs l’importance du Burundais qui a joué la totalité des matchs qu’il a démarrés (11). «C’est un joueur que nous apprécions tous pour son impact physique, l’équilibre, la qualité qu’il nous amène avec le ballon.»

L’ancien joueur de d’Istanbul Basaksehir se plait aussi dans son rôle de joueur hybride. «L’adaptation a été facile pour moi, j’évoluais dans le même système en Turquie », renseigne-t-il. Ndayishimiye ne se soucie pas des critiques sur son style de jeu et celui de l’équipe qui ne séduisent pas trop. Mais à leur décharge, il est diablement efficace.  En atteste le classement de Nice (2ème, 29 pts) et surtout le nombre de buts encaissés (4 en 13 journées) qui en font la défense la plus hermétique de Ligue 1. Et Ndayishimiye a joué un rôle non négligeable dans la solidité défensive de l’équipe.

«Il est parfois critiqué, mais ça marche toujours. Moi, je ne m’ennuie pas sur le terrain. On essaie de jouer vers l’avant, on se crée des occasions, on n’est pas là que pour défendre. Si tu attaques bien mais que tu défends mal, ça devient un problème (…) J’ai le droit de me projeter dans la surface, il n’y a pas de limite», se défend le joueur par rapport aux quelques détracteurs.

Lire sur le même sujet : l'absence de Ndayishimiye pose déjà une équation 

Les axes de progression de Youssouf Ndayishimiye

Le joueur qui a été recruté à 12 millions d’euros et qui est aujourd’hui valorisé à 15 millions d’euros par Transfertmarkt à quelques axes de progression inhérents aux zones qu’il couvre sur le terrain.  «Sur de petits détails en tant que défenseur central, il était habitué à regarder le jeu devant lui. En jouant un peu plus haut, en numéro 6, il doit adapter l’orientation de son corps et de ses épaules pour percevoir le terrain sous un angle différent, être plus mobile pour jouer plus facilement vers l’avant», soulève Farioli.

Autre chose que Youssouf Ndayishimiye, qui a en effet raté de peu la qualification à la CAN 2023 avec le Burundi, pourrait gommer de son jeu, c’est son caractère trop rugueux qui l’expose souvent à des cartons. D’ailleurs, il revient cette 14ème journée de Ligue 1 contre Nantes (à la Beaujoire, ce samedi à 20hGMT) d’une suspension contractée contre Rennes. Ce qui lui avait fait rater les 2 derniers matchs de Nice. «Ça arrive parfois de dépasser les limites mais Youssouf sait qu’il s’est trompé. Il s’est excusé auprès de moi et de ses coéquipiers, conscient de les avoir abandonnés par cet excès d’engagement», relevait son coach.

 

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