Moses Simon et Samuel Chukwueze ont offert le billet des huitièmes de finale au Nigeria face au Soudan qui a présenté une défense assez fébrile.
Moses Simon : C'est le Super Eagle le plus remarqué dans cette CAN. Il fait des ravages sur son côté gauche en faisant danser ses victimes. Mustafa Elfadni a vécu le calvaire à toujours essayer de chercher un ballon qu'il ne trouvera jamais. Percutant, virevoltant et surtout décisif, l'ailier du Nigeria a rendu une copie propre dans cette qualification pour les huitièmes de finale. Dès le début du match, il s'est illustré dans la surface avec un jeu de corps efficace pour protéger la balle et surtout trouver dans de bonnes conditions son coéquipier Chukwueze (3e) qui ouvre le score. Bis repetita dès le retour des vestiaires pour la seconde période. Sur la première accélération de Moses Simon, il se sert de son attaquant, Taiwo Awoniyi dans un relai pour se retrouver seul devant le gardien soudanais et de conclure tranquillement (46e). Dans sa performance, Simon a réussi 3 dribbles sur les 4 tentées. Il devient un sérieux danger pour les défenseurs africains.
Samuel Chukwueze : Il a marqué le but le plus rapide de la CAN. Une fois c'est dit, on peut maintenant mettre en lumière ses talents de techniciens et sa patte gauche qui installe constamment la peur chez son adversaire direct. Comme Simon à l'opposé, l'ailier de Villarreal a rendu vulnérable le latéral gauche du Soudan. Toujours en rentrant de l'intérieur avec son pied gauche pour s'ouvrir une fenêtre de tir ou libérer l'espace au dédoublement de Ola Aina. Une arme à destruction massive pour le Nigeria. Un but à son actif (3e). Le match parfait !
Joe Aribo : Pour les puristes, c'est l'homme de ce Nigeria-Soudan. Son jeu très fin et très technique rend la circulation de la balle fluide. Il est le cerveau du jeu des Super Eagles. Avec son numéro 10 floqué au dos, il a mené le jeu et permis de trouver dans les bonnes dispositions que ça soit Moses Simon à gauche ou Samuel Chukwueze à droite. Sa relation technique avec aussi Ineanacho a fait mal à l'équipe soudanaise qui n'a jamais pu régler le problème Aribo.
Mustafa Elfadni : La défense du Soudan a bien souffert à l'image de Mustafa. Le latéral droit a vécu un match long et éprouvant face à Moses Simon. Le danger venait constamment de ce côté avec toujours une grande fébrilité.
Ali Abdullah Abou : Que dire du gardien du Soudan et sa main pas du tout ferme ? Sur le deuxième but du Nigeria, il est fautif d'une grossière faute de main (45e) dans une situation où impossible de transformer un ballon aussi simple à stopper en une balle de but.
Mazin Mohamedein : Le couloir gauche n'a pas pris l'eau comme de l'autre côté mais il n'a pas été une assurance tout risque. Submergé par les débordements de Aina et les dribbles de Chukwueze, Mazin était impuissant, ne sachant quoi faire pour arrêter l'hémorragie.
