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RDC : Insécurité dans les stades, les grands clubs kinois dans le collimateur de la LINAFOOT

La commission de gestion de la LINAFOOT a tapé du poing sur la table concernant l'insécurité dans les stades où se jouent les matches de la Ligue 1. Elle a notamment menacé de punir sévèrement les grands clubs de Kinshasa dont les supporters se sont montrés barbares durant certains grands matches.

De notre correspondant en RDC.

Violences au stade Tata Raphaël lors d'un match de la Ligue 1

En RDC après une longue période de huis clos imposée par la COVID 19, les supporters n’avaient repris le chemin des stades qu'en avril 2022 dans toutes les provinces sauf à Kinshasa où le retour du public a connu un léger retard. Cette impossibilité de voir le spectacle en live et surtout l'irrégularité dans le déroulement du championnat lors des deux dernières saisons pouvaient peut-être laisser espérer que la violence allait disparaître dans les différents stades. Mais malheureusement, depuis le début de la nouvelle saison, il a été constaté que la violence continue de sévir surtout à Kinshasa où les nouvelles infrastructures construites à l'occasion des Jeux de la Francophonie ont été vandalisées par les supporters de l'AS V.Club et du Daring Club Motema Pembe lors du grand derby kinois ayant opposé leurs deux clubs. Le ministre des Sports avait alors instauré le huis clos pour les matches de ces deux clubs pendant plusieurs semaines.

Mais cette sanction n'avait visiblement pas mis fin à la violence car dès la levée de cette mesure, il a été constaté d'autres faits désolants. Sans se faire entendre après l’usage de sanctions persuasives à l’endroit de V.Club, DCMP et l’OC Renaissance du Congo pour dissuader leurs supporteurs respectifs sur la violence, en guise de prévention, la commission de gestion de la LINAFOOT a pris l’option de changer de fusil d’épaule. Objectif visé, sanctionner de façon draconienne, le cas échéant quiconque de ce trio tombera dans une situation de récidive. La décision a été prise par le président de la commission de gestion de la LINAFOOT, Bosco Mwehu et tous ses membres lors d’une réunion tenue à Kinshasa.

Les dirigeants appelés à la responsabilité

Selon la commission de gestion de la LINAFOOT, cette réunion est la toute dernière de la série, en guise de dernier avertissement après les troubles orchestrés par certains de leurs supporters avant, pendant et après le match au stade Tata Raphaël. « Trop c’est trop », a déclaré Bosco Mwehu Kofela. N’en déplaise à ceux qui refusent de l’entendre de cette oreille. Comme vécu aujourd’hui avec les cas de certains des supporters pour qui toute défaite ou tout match nul est un motif de casses, d’injures gratuites aux dirigeants dont certains sont aspergés d’urine.

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Le président de la LINAFOOT, Bosco Mwehu, a rappelé aux dirigeants des clubs leur responsabilité dans la sensibilisation de leurs supporters respectifs tout en leur signifiant l’intérêt commun de tous, la protection des infrastructures sportives. En aucun cas, les supporters ne peuvent prendre le dessus sur les dirigeants des clubs. Désormais, selon Me Bosco Mwehu, l’heure est aux sanctions sévères des clubs et la colère impitoyable de la LINAFOOT sera sans précédent. A ce titre, les services de sécurité sont en alerte et à la chasse des auteurs de tous les mauvais comportements.

Les clubs collaborent

Le message de la LINAFOOT est passé et bien compris ; tous les dirigeants des clubs à l’unanimité, sont d’avis que la démarche est idéale et la bienvenue pour mettre hors d’état de nuire tous les fauteurs de troubles au stade, sans aucune intervention. Car, selon ces dirigeants, les auteurs des casses se comptent, pour plupart dans les rangs de ceux que l’on peut qualifier des mécontents des anciens dirigeants, dont le souci est de venger leurs anciens maîtres éloignés du club pour une raison ou une autre.

Il a été demandé aux encadreurs de l’OC Renaissance, de V.Club et DCMP, de trouver à leur niveau, un mode opératoire à même de dissuader ces fauteurs de troubles au risque d'exposer leurs clubs à de lourdes sanctions.

Pour le journaliste sportif Richard Kabongo, la LINAFOOT devrait sévèrement frapper. « C'est une bonne chose que la LINAFOOT se soit penché sérieusement sur cette situation car même nous les journalistes sommes souvent victimes de ces actes barbares, le huis clos serait une bonne décision pour moi parce que ça ne sert à rien de vouloir avoir des supporters et être sous tension à tout moment »

Masiala Jonathan

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