Alfred Gomis a perdu sa place à Rennes, et bien plus que ça. Il a été relégué au second plan et n’apparait même plus sur les feuilles de match. Le gardien de but sénégalais ne comprend pas sa situation et pousse pour quitter le club.
Pour certains les cages sont une prison, pour d’autres, c’est le lieu d’expression des libertés et des désirs. Alors, passer de numéro 1 à porté disparu doit être dur. C’est pourtant la triste réalité d’Alfred Gomis à Rennes. L’international sénégalais (14 sélections), titulaire la saison dernière (29 matches de Ligue 1, 10 clean-sheets) ainsi que celle précédente, a fait les frais de l’arrivée de Steve Mandanda. Le portien de 29 ans a en effet perdu sa place dans les cages… et n’est même pas numéro 2 dans la hiérarchie. C’est simple : il n’a disputé aucun match cette saison avec le Stade Rennais. Il est désormais 4e gardien du club breton.
L’ange gardien veut donc retrouver ses ailes. En attendant, Alfred Gomis ronge son frein et laisse parler son amertume. Il l’a d’ailleurs confié dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. «La situation ne s’explique pas. Le club a pris cette décision et en tant que joueur, je la subis. Je ne joue pas les victimes, mais j’avoue que je ne m’attendais pas à passer de tout à rien. Pour le club, je ne fais plus partie du projet. Je m’entraîne tous les jours avec mes coéquipiers, mais je sais d’avance que le jour du match, je ne pourrai pas être appelé. Le fait est qu’on ne me donne même pas la possibilité de changer la situation », a-t-il d’abord lancé.
Ensuite, le Rennais s’est montré catégorique. La situation doit changer. Car oui, ça urge pour Alfred Gomis. Le mercato d’hiver ferme ses portes le 31 janvier prochain. « Avec mon agent (Giacomo Branchini, ndlr), nous sommes donc en train de chercher une solution. La Serie A ? C’est un beau championnat que je suis toujours de près, et que je trouve fascinant, compétitif. Un retour ne doit pas être exclu», conclut-il.
Sous contrat jusqu’en juin 2025, Alfred Gomis se cherche donc une porte de sortie. En attendant, sa parenthèse désenchantée se poursuit en Bretagne.
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