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48 ans après, le Stade de Reims retrouve la finale de Coupe de France, grâce à sa victoire (2-1) mercredi soir contre l’AS Cannes (N2). Et il a fallu un entraîneur malien, Samba Diawara pour ramener le club champenois à la dernière marche de la compétition.
Samba Diawara est devenu mercredi 2 avril, le premier entraîneur à qualifier le Stade de Reims en finale de Coupe de France, depuis la dernière disputée par le club en 1977. Un exploit monumental pour le technicien malien qui débarquait à la surprise générale sur le banc rémois en tant qu’adjoint en novembre 2022.
Le destin de Samba Diawara a basculé en novembre 2022 lorsqu’il a été recruté comme entraîneur adjoint dans le staff de Will Still. Cette saison-là, il va participer à bâtir une équipe qui a connu une incroyable série de 19 matchs sans défaite. Sous la direction du Belge, l’ancien défenseur central a acquis de l’expérience, ce qui va convaincre les dirigeants à lui confier un poste d’intérimaire en fin de saison 2023-2024, à la suite du départ de Still. Il réussira brillamment son cours parcours avec deux victoires et un nul en trois matchs.
Mais Reims a patienté avant de lui confier les rênes de son équipe première. Ce n’est qu’après le limogeage de Luka Elsner début février dernier, qu'il a été propulsé une nouvelle fois en tant qu’intérimaire, avant d’être conforté cette fois-ci comme entraîneur principal le 20 février. « Ce n’est ni un intérim, ni un choix temporaire jusqu’à la fin de saison : Samba est l'entraîneur de l'équipe professionnelle, avec une vision long terme de la fonction et de notre collaboration », a alors rassuré Mathieu Lacour, directeur sportif de Reims.
Après un début compliqué avec une défaite (1-0) face au Stade Rennais d’un autre entraîneur africain - Habib Beye -, Samba Diawara sera soulagé par une victoire aux tirs au but (1-1, 5-3) contre Angers en quarts de finale de Coupe de France. Mais les Champenois vont replonger rapidement en Ligue 1 avec deux nouvelles défaites respectivement contre Monaco (3-0) et Auxerre (0-2). C’est la deuxième moitié du mois de mars qui a souri au Malien avec un nul (0-0) à Brest et une victoire éclatante à domicile contre l’Olympique de Marseille (3-1). Mercredi, il a enchaîné une deuxième victoire avec le succès 2-1 en demi-finale de Coupe de France contre Cannes pour rejoindre le PSG en finale (prévue le 24 mai), devenant ainsi le premier entraîneur africain à se qualifier en finale de Coupe de France.
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Critiqué pour son style de jeu défensif, l’ancien défenseur central répond ironiquement en évoquant la finale contre les Parisiens : « C’est vrai qu’on a réussi à leur tenir tête deux fois cette saison (1-1 en aller et retour, NDLR). Beaucoup ont dit qu’on avait posé le bus, peut-être qu’au Stade de France il faudra poser un tramway », a plaisanté Samba Diawara au micro de beIN Sports.
Après une modeste carrière de football entre le Red Star, Troyes en France ou encore l’Union Saint-Gillois en Belgique, Samba Diawara est passé de l’autre côté du terrain comme entraîneur en débutant comme adjoint à l’AFC Tubize, club belge où il a terminé sa carrière de joueur en 2014. Il va ensuite enchaîner des rôles d’entraîneur principal des Sections U21 et U19 de l’US Saint-Trond (2014-2017) avant de débarquer pour quatre ans sur le banc des U21 de Charleroi (2018-2022), combinant simultanément ce rôle avec celui d’adjoint de l’équipe première où il a travaillé sous un certain Edward Still…frère aîné de Will Still sur 41 matchs. C’est d’ailleurs ce dernier qui l'a recommandé à son frère qui va le récupérer en novembre 2022 à Reims.
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Un parcours donc de 10 ans maintenant à entraîner dans différentes catégories avant de prendre toute la lumière depuis février à Reims. Depuis la Champagne, cet ancien international malien (5 sélections) est suivi de près par son pays. Récemment, il a été interviewé par Fousseni Diawara pour Canal+ et a été questionné sur un potentiel futur en tant que sélectionneur des Aigles du Mali. « Je rêve surtout d'accompagner la sélection malienne dans quelque rôle que ce soit dans une grande compétition. Pas forcément en tant que sélectionneur. Me dire que je veux me projeter en tant que sélectionneur, c'est dur à dire. A aucun moment je ne m'étais imaginé entraîneur principal (du Stade de Reims, NDLR). Peut-être que je serai ton adjoint », a répondu Samba Diawara. « Je te recruterai volontiers », lui a concédé Fousseni.
Mais avant d’envisager un avenir sur le banc des Aigles un jour, Samba Diawara doit d’abord s’assurer de maintenir Reims en Ligue 1. A sept journées de la fin du championnat, les Rémois ne sont que 15es avec 26 points, soit deux seulement de plus que Le Havre (24), barragiste. Battre l’ogre PSG en finale de Coupe de France serait la cerise sur le gâteau, même s’il faudra sortir quelques fois la tête par les fenêtres du tramway pour marquer des buts face aux hommes de Luis Enrique.