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Samuel Eto’o va à la chasse aux maillots contrefaits au Cameroun

Au Cameroun, la guerre contre les maillots contrefaits de l’équipe nationale de football est officiellement lancée. Le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o, a signé une convention de partenariat avec la Direction Générale des Douanes pour encadrer la distribution des produits du nouvel équipementier, Fourteen. Une initiative qui se heurte déjà à la réalité du terrain : les prix jugés élevés détournent de nombreux supporters vers le marché parallèle.

Samuel Eto'o au moment de la signature de convention de partenariat.

Devant une boutique informelle du marché Mokolo à Yaoundé, Fabien, fan inconditionnel des Lions Indomptables, contemple avec fierté son nouveau maillot vert de l’équipe nationale du Cameroun, frappé du dossard 11. « J’ai payé 10 000 francs CFA chez un gars sur WhatsApp qui m’a donné rendez-vous ici pour récupérer le maillot. Il m’a dit que ça venait de Turquie. Ce n’est pas exactement comme l’original, mais à vue d’œil, la différence ne se voit pas. L’essentiel, c’est de porter les couleurs du pays », glisse-t-il avec un large sourire, tout en ajustant son col.

Comme Fabien, de nombreux supporters se tournent vers le marché parallèle pour se procurer les maillots de l’équipe nationale à des prix bien inférieurs à ceux proposés par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Et pour cause : depuis l’arrivée du nouvel équipementier, les prix officiels varient entre 17 000 FCFA, 30 000 FCFA et 47 000 FCFA, selon les versions. Des montants jugés inaccessibles pour certains, dans un pays où le Smig est de 43 969 FCFA par mois. « Ce n’est pas qu’on ne veut pas soutenir la Fédération, mais on fait avec ce que notre poche permet », confie un jeune rencontré aux alentours du stade Omnisports.

La riposte de la Fécafoot

C’est dans ce contexte que la Fécafoot, dirigée par Samuel Eto’o Fils, a décidé de passer à l’action. Le 5 avril dernier à Yaoundé, une convention de partenariat de trois ans a été signée avec la Direction Générale des Douanes, incarnée par son Directeur général Fongod Edwin Nuvaga. Objectif : lutter contre la fraude et la contrebande des maillots des Lions Indomptables. « Nous avons signé ce partenariat pour permettre à nos frères de faire des affaires dans un espace sécurisé. La Fécafoot ayant les droits de commercialiser les maillots Fourteen, vous pouvez acheter vos maillots, ce qui nous permettrait aussi de payer les droits de douanes et tout le monde travaillerait dans de bonnes conditions », a affirmé Samuel Eto’o lors de la signature.

Concrètement, la Douane et la Fécafoot vont désormais organiser des contrôles conjoints et surveiller de plus près l’importation et la distribution des équipements siglés Fourteen, fournisseur exclusif de la sélection nationale. L’ambition est double : protéger les droits exclusifs de la Fédération sur ces produits et mobiliser davantage de recettes fiscales. « Nous n'aurons pas besoin de faire des descentes où les gens seront froissés. Comme ils aiment leurs équipes nationales, ils nous permettront tous de vivre dans un environnement serein où chacun pourra faire ses affaires, tout en respectant les lois de notre pays », a ajouté Samuel Eto’o, dans un ton conciliant mais ferme.

Lire aussi : Polémique, coup de gueule, menace de démission… les 5 infos à retenir de la trêve des Lions Indomptables

La rue gronde

Sur le terrain, le message passe mal. Beaucoup de Camerounais interrogés estiment que les prix des maillots officiels sont tout simplement hors de portée. « J’ai trois enfants. Ils aiment tous les Lions. Si je dois leur acheter chacun un maillot à 30 000 francs, la facture va peser. Je préfère encore me rabattre sur ce qui sort de Mokolo, même si ce n’est pas l’original », lance Hilary, vendeuse de vivres au marché du Mfoundi, toujours à Yaoundé.

Même son de cloche pour Amadou, conducteur de moto-taxi à Douala : « 15 000 FCFA pour un maillot ? Je ne gagne même pas ça en deux jours. Je vais continuer d’acheter mes maillots dans les back-back [au marché noir, Ndlr.], au moins je peux avoir deux pour le prix d’un ».

Le coût élevé de la contrefaçon

Cette situation illustre bien le dilemme que doit gérer la Fécafoot : faire respecter ses droits commerciaux tout en restant proche des réalités économiques de ses supporters. La prolifération des maillots contrefaits - souvent présentés comme "made in Turkey" - constitue une perte directe en revenus commerciaux pour la Fédération. Au-delà du manque à gagner, l’image de marque de l’équipe nationale s’en trouve affectée, d’autant plus que ces copies sont parfois de qualité douteuse.

Si la convention avec les Douanes marque une volonté ferme de professionnalisation, elle ne suffira pas sans une politique de prix plus inclusive ou des campagnes de sensibilisation sur les points de vente autorisés. À défaut, le marché parallèle continuera de prospérer… au grand dam de Samuel Eto’o.

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