Le nombre de décès dans les terrains dû à des problèmes cardiaques s’est multiplié ces deux derniers mois. De quoi alerter le monde du sport en général, celui du football en particulier.
Les «morts subites» se multiplient dans les stades de football. Au Mexique avec le décès du joueur du club de Tornado, Taouifik Ramzy, en Egypte avec le gardien d’un club de troisième division Ahmad Amine… La liste est longue. En seulement deux mois, le monde du football a en effet déploré pas moins de 5 décès dus à des arrêts cardiaques.
Le dernier en date est celui du capitaine du MC Saida (Algérie), Sofiane Loukar, décédé à l’âge de 30 ans suite à un choc survenu en plein match. Comment expliquer alors la fréquence de ses accidents dans les stades ? Comment protéger les joueurs des arrêts cardiaques en pleine activité ?
Selon une récente étude scientifique, révèle Le360sport, le risque d’arrêt cardiaque est devenu le principal danger qui guette les joueurs. Abondant dans le même sens, le médecin du club Chaba Al Massira Youness Sihla, lui, détaille que la mort subite trouve son origine «dans déficit cardiaque difficilement détectable.»
Plus inquiétante, alerte le site marocain Le360sport, est l’analyse d’un médecin à l’hôpital régional de Benslimane (Maroc). Interrogé par le média, ce dernier a soutenu qu’il existe une corrélation entre les virus de la grippe et l’arrêt cardiaque. «Chaque fois qu’un joueur souffre d’une grippe, il doit automatiquement arrêter les entraînements et l’effort qui risque d’accentuer la faiblesse du cœur», a-t-il alors conseillé.
Il préconise aussi les tests cardiaques avant le début de chaque saison et un suivi pendant le déroulé de la saison, ainsi que la mise à disposition dans les stades d'un défibrillateur pour avoir le bon diagnostic du rythme cardiaque de la victime d’un malaise et prendre la bonne décision durant les premières minutes pour éviter un drame.
Jules DIA
