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Après un passage houleux à Tottenham, Serge Aurier a rejoint Villarreal. Mais le défenseur ivoirien est toujours remonté contre l'ancien adjoint de José Mourihno dans la formation de Londres.
Dans une interview accordée au médias britannique The Telegraph, Serge Aurier revient sur son passage à Tottenham. L’Ivoirien de 29 ans a quitté les Spurs l'été dernier après quatre ans dans le nord de Londres au cours d'une saison chaotique. Mais l'ancien joueur du Paris Saint-Germain a révélé qu'il avait eu du mal à Tottenham, en grande partie à cause de l’assistant de José Mourinho, João Sacramento.
Aurier n’appréciait pas du tout ses méthodes. «Parfois, les joueurs ont besoin de plus d'amour et d'attention. Je ne parle pas pour José, je parle pour son assistant. João est un dur à cuire et il n'avait pas une bonne relation avec le vestiaire, c'est pourquoi tout s'est détérioré. Il y avait un manque de bonne communication. C'était l'une de ses premières expériences dans une équipe première et il manquait de calme avec les joueurs», a lâché le champion d'Afrique de 2015.
Serge Aurier va même plus loin. «Il fallait qu'il se préoccupe davantage de la personne derrière le joueur. Parfois, quand vous ne jouez pas, beaucoup de choses vous passent par la tête, et vous avez besoin de quelqu'un pour vous calmer et vous aider, pour vous donner de bonnes vibrations, pas pour vous envoyer des messages négatifs. Et je pense que tout a commencé là», martèle le pensionnaire de Villarreal.
Ses relations avec le Special One étaient moins tendues même s’il y avait quelques accrochages. «Un jour, nous nous sommes disputés, mais c’était sur une question tactique. Je n’étais pas content de ses décisions et je suis allé parler à son bureau. Je sais que je pouvais lui parler sans problème parce qu’il aime le joueur, pour être honnête. Le lendemain, le problème était résolu», a-t-il expliqué.
Serge Aurier ajoute. «J’aime ça parce que Mourinho vous écoute, et ensuite il vous dit ce qu’il pense. Parfois, vous le détestez et vous voulez le tuer, mais ensuite vous l’aimez parce que son caractère est celui d’un gagnant né et je m’identifie beaucoup à lui. Je n’ai rien contre lui ».
