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Athlétisme-Mary Ngugi : « Les athlètes doivent être intègres et respecter leur travail »

Le Kenya a connu plus d’une trentaine de suspensions pour dopage rien qu’en 2022. Mary Ngugi elle, ne comprend pas ce phénomène. Elle s’insurge contre cette tricherie qui ne fait que ternir l’image de son sport. La Kényane tape du poing sur la table.

Mary Ngugi
Mary Ngugi

« On leur apprend que l'argent est tout. L'argent n'est pas tout. C'est aussi une question de carrière à la retraite, à 70 ans, qu'allez-vous dire à vos enfants ? Je préférerais être troisième, quatrième, cinquième, mais je sais que c'est moi. Je n'ai trompé ni volé personne ». Ce réquisitoire de Mary Ngugi est contre les athlètes qui utilisent des produits dopants pour arriver à leurs fins : remporter des médailles. La médaillée d’or aux Championnats du monde de semi-marathon en 2014 et 2016 s’en est ouverte à BBC Sport Africa.

La coureuse de 34 ans ne s’arrête d’ailleurs pas en si bon chemin. Mary Ngugi va même jusqu’à déclarer que ces gens, qu’elle assimile à des tricheurs, ne respectent pas ceux qui suivent les règles. « Les athlètes doivent être intègres et respecter leur travail, car ce n'est pas n'importe quoi. Respectez les autres athlètes. Quand quelqu'un vient vers vous, apprenez à dire non, je ne veux pas faire ça. Et ne trichez pas. (…). Ils veulent battre le record du monde demain. Cela prend du temps. Ne commencez pas aujourd'hui et l'année prochaine, si vous voulez gagner un majeur. Cela ne fonctionne pas comme ça », et d’ajouter sans langue de bois. « Ils sont gourmands ».

Victime de la tricherie de ses pairs

Pourtant, Mary Ngugi a été victime, malgré elle, du dopage dans le milieu. En 2021, la Kényane termine d’abord troisième du marathon de Boston. Cependant, elle va finalement être déclarée deuxième. Sa compatriote Diana Kipyokei, qui avait remporté la course, a été rattrapée par la patrouille car suspendue 6 ans pour dopage. Néanmoins, cela n’était pas bénéfique pour Ngugi, loin de là. « Cette course signifiait tellement parce que je sortais d'une année difficile. J'avais perdu mon contrat. J'étais si heureuse de terminer troisième, alors imaginez ce que cela aurait signifié pour moi de terminer deuxième. C'est quelque chose que je ne pourrai jamais récupérer ». Pour cause, elle n’a pas pu bénéficier des retombées financières de cette deuxième place officielle. Avec une différence de près de 25.000 dollars (un ppeu plus de 22000 euros).

Lire aussi : Kenya-Mary Ngugi : « J'ai toujours voulu changer ce qui se passe »

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