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La communauté ivoirienne d'Alger a décidé d'être le 12e Homme derrière les Éléphants le 27 janvier 2023 à Baraki face à l'Algérie, en quart de finale du CHAN 2022. Cinq cent supporters ont promis de prendre d'assaut les gradins du Stade Nelson Mandela.
Alger-ils ne dorment plus depuis quelques jours surtout dans la commune de Draria. Les supporters ivoiriens s'organisent pour aller pousser les Éléphants à la victoire face aux Fennecs d'Algérie. Sport News Africa a fait un tour au sein de la communauté ivoirienne dans le quartier de Sebala. Réunis chez Kady Kamagaté, une Ivoirienne qui vit en Algérie depuis treize ans, ils élaborent la stratégie pour marquer le coup au Stade Nelson Mandela ce 27 janvier 2023.
Elle tient un restaurant de spécialités ivoiriennes à domicile. A l'entrée de sa 4 pièces perchée au 1er étage d'un immeuble dégarni, une odeur de poulet grillé servi avec de l'attiéké comme garniture fait saliver. Aucun Ivoirien ne peut rester insensible face à cette senteur. La commande passée, on s'installe tranquillement et on écoute les échanges entre supporters.
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C'est connu de tous à Alger. Tous les tickets du match Côte d'Ivoire-Algérie en quarts de finale du CHAN 2023 notamment prévu vendredi 27 janvier, ont été vendus. Ainsi, près de 41 mille supporters algériens seront présents dans les gradins du Nelson Mandela. De leur côté, les Ivoiriens prévoient pas moins de 500 personnes. Le président du Comité national des supporters des Éléphants (CNSE), Adonis, Kouadio, était même présent à la rencontre de ce 25 janvier 2023.
Au terme des discussions, le CNSE, champion d'Afrique de l'animation, a donc promis d'être aux côtés de la communauté présente dans la capitale algérienne. Trente supporters viendront d'Abidjan, 300 Ivoiriens vivants en Algérie seront présents, 100 supporters de la CEDEAO seront là et plus de 100 personnes des autres pays africains complèteront ce contingent. «Nous étions déjà présents pour le dernier match de poules face à l'Ouganda (22 janvier, Ndlr) pour apporter notre soutien aux Éléphants. Mais ce n'était pas bien organisé. Là, avec la visite du président du CNSE, ça devrait aller mieux. Ça nous galvanise», relate Aka Ephrem, président des Ivoiriens de la diaspora.
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Tous ses compatriotes restent convaincus qu'il faut aller donner de la voix à Baraki. Même en petit nombre de supporters. Toutefois, ils plaident pour que la CAF et les autorités Ivoiriennes mettent un accent particulier sur l'aspect sécuritaire. «J'aimerais bien aller au Stade pousser mon équipe mais qu'en est-il de la sécurité. Nous vivons en Algérie depuis assez longtemps pour savoir qu'ils aiment tellement le foot. Et les débordements peuvent à tout moment survenir. Il faudra donc que nous soyons non seulement assis non loin de nos dirigeants. Mais également qu'il y ait des agents pour nous», a ainsi plaidé Élisée Oulaï.
Une poignée de personnes dans le groupe s'est en effet montrée rassurante. Pour ces supporters, ils n'existera que le football le jour du match. Et rien d'autre. «Moi, je n'ai pas d'appréhension particulière. Peu importe l'issue du match , ce sera une fête. Et pour les Algériens, parce qu'il lorgne l'organisation de la CAN 2025. Et pour nous, car nous ne nous attendions pas à ce que les joueurs arrivent à ce stade», relativise Boukaka Gracia, une Congolaise dont l'époux est Ivoirien.
Sanh SEVERIN
(Envoyé spécial)
