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CAN 2021 : Comores, l’incroyable histoire en cinq anecdotes

Les adversaires des Lions indomptables du Cameroun, ce lundi 24  janvier (19h GMT), en huitième de finale de la CAN 2021, viennent de loin. Voici en cinq anecdotes l’incroyable histoire des Coelacanthes.

Amir Abdou, le sélectionneur des Comores.
Amir Abdou, le sélectionneur des Comores.

Les Comores affrontent le Cameroun ce lundi 24 janvier (19h GMT) en huitième de finale de la CAN 2021. Pour les Coelacanthes le face-à-face avec les Lions indomptables n’est que du bonus. Ils ont déjà marqué les cœurs et les esprits en se hissant au second tour de la compétition dès leur première phase finale, avec au passage une victoire (3-2) sur le Ghana.

L’histoire de la sélection comorienne est d’autant belle que son parcours est jalonné d’épreuves. En poste depuis 2014, le sélectionneur des Coelacanthes, Amir Abdou, la raconte aujourd’hui avec le sourire. Extrait en cinq anecdotes des confidences du technicien recueillies par l’Equipe.

1. Henri Stambouli

Amir Abdou est le grand artisan de l’émergence des Comores sur la carte du football africain. Le technicien de 49 ans a été nommé en 2014 sélectionneur de son pays. Huit ans plus tard, il conduit les Coelacanthes en huitième de finale de leur première CAN. Réussissant dans la foulée à les faire passer du 195e au 132e rang au classement FIFA. Pourtant, le poste était réservé à un autre entraîneur, plus réputé : Henri Stambouli. Mais l’ancien sélectionneur du Mali, de la Guinée et du Togo, notamment, «s’était rétracté», d’après Amir Abdou. Qui récupère le poste, pour la suite que l’on sait.

2. Martigues, le point de départ

Après être restée deux ans sans jouer, la sélection des Comores se remet en marche en 2014 avec à sa tête Amir Abdou. Point de départ de ce renouveau : Martigues (France), devant 8000 spectateurs, contre le Burkina Faso. «Tout démarre là, rembobine le sélectionneur comorien. On fait 1-1, le pays explose.»

3. Les premières recrues majeures

Les Comores ont puisé dans leur diaspora pour reformer leur équipe nationale. Ce n’était pas une entreprise facile. Amir Abdou s'en amuse huit ans plus tard : «Je regardais sur Internet s’il existait des Comoriens. Et il fallait trouver les numéros de téléphone (rire). C’était la débrouille. Et je leur paris d’un projet de construction. Les deux premières grosses prises ont été Ali Ahmada et Djamel Bakar. Il fallait être convaincant.»

4. De zéro à héros

Pour son retour sur la scène internationale la sélection des Comores avait réalisé un petit exploit. Elle avait réussi à se qualifier pour le deuxième tour des qualifications du Mondial 2018. Les Coalacanthes avaient éliminé le Lesotho grâce à deux nuls (0-0, à domicile et 1-1 à l’extérieur). La différence s’est faite grâce au but chez l’adversaire, œuvre de Mohamed M’Changama, passé de zéro à héros. En effet, selon Amir Abdou, ce dernier était la cible du président de la fédération qui, en plein match, a appelé pour réclamer son remplacement. Le sélectionneur comorien refuse. «Et c’est lui qui nous qualifie», rappelle Abdou.

Son équipe ne prendra pas part à Russie 2018. Elle sera stoppée au deuxième tour par le Ghana. Les Comores a pris sa revanche dans cette CAN 2021 en infligeant aux Black Stars le revers (3-2) qui les sort de la compétition dès le premier tour.

5. «Aucun professionnalisme»

L’écart entre les Comores et les autres pays de football du continent se mesurait également au plan de l’organisation. «Il n’y avait aucun professionnalisme», confesse Amir Abdou. Qui, en guise d’illustration, rapporte : «Une fois, les dirigeants se sont trompés de correspondance entre la Tanzanie et le Lesotho. On l’avait ratée d’un jour. On s’est retrouvés quasi dans un hôtel de passe à dar Es Salam, on ne voyait même pas notre nourriture dans les assiettes. Et les chambres…»

Même pour les choses les plus évidentes dans l’organisation d’une équipe de football, c’était la croix et la bannière. Abdou : «Je me battais même pour qu’on puisse faire venir des membres du staff médical, technique. On me répondait : ‘mais ce serait moins cher sans’

La Rédaction

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