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Handball (F)-CAN 2022-Guebogo : «Il est temps pour le Cameroun de briser le signe indien»

Après trois finales perdues contre l’Angola, l’équipe féminine du Cameroun va aborder dès ce 9 novembre, la 25e Coupe d’Afrique de handball avec l’ambition de décrocher le trophée continental. Parole du sélectionneur des Lionnes indomptables, Serge Christian Guebogo. Entretien.
De notre correspondant au Cameroun,

la sélection camerounaise de handball dames.
la sélection camerounaise de handball dames.

Sport News Africa : À quelques jours de la 25e édition de la CAN féminine de handball, pensez-vous que ce soit la bonne année pour le Cameroun pour terminer enfin champion d’Afrique ?

Serge Christian Guebogo : Nous nous sommes donné les moyens d’arriver jusqu’au bout. Nous ne pouvons pas avoir la prétention de dire qu’on va tout de suite remporter le trophée. Au fur et à mesure que la compétition va évoluer, nous allons donner le meilleur de nous-mêmes. Nous espérons aller le plus loin possible dans cette compétition.

Serge Christian Guebogo, le sélectionneur des Lionnes Indomptables de handball.

Qu’est-ce-qui a souvent manqué à l’équipe nationale du Cameroun jusqu’ici pour remporter une CAN de handball féminin ?

Une certaine maturité et une certaine confiance en soi qu’on essaie de développer durant notre préparation. Nous avons perdu trois finales face à l’Angola. On se dit qu’il serait peut-être temps de briser ce signe indien. Mentalement, nous essayons de motiver les filles afin de pallier l’immaturité qui nous a souvent caractérisés.

Avez-vous réussi à corriger ces manquements ?

Ce n’est que pendant la compétition que nous saurons si ils ont été corrigés ou non. On ne peut pas encore le déterminer puisque nous n’avons pas encore livré de match.

«Le Sénégal est le gros morceau de la poule. Et en plus, c’est le pays organisateur. C’est l'une des équipes les plus dangereuses de cette compétition. Il va falloir être costauds mentalement pour les affronter.» 

Quelle évaluation faites-vous de votre préparation ?

La préparation s’est déroulée sur plusieurs aspects et plusieurs périodes. Au cours de l’année, nous avons eu des tournois comme les Jeux islamiques qui nous ont permis d’évaluer notre équipe ; particulièrement les joueuses locales. Pour cette CAN, nous avons fait venir nos joueuses de la diaspora, ce qui a renforcé l’équipe. Nous avons également travaillé des aspects qui nous semblent pertinents pour la performance, à savoir le jeu de transition, une bonne organisation défensive et une attaque puissante. Ces points peuvent résoudre la majorité des problèmes qui nous seront posés. À travers les matchs d’évaluation que nous avons eus contre les équipes locales, on a essayé de tirer quelques enseignements. Nous pouvons donc dire que nous avons progressé sur ces aspects.

Ne craignez-vous pas que l’absence des matches amicaux internationaux puisse avoir un impact négatifs sur les performances de votre effectif ?

C’est vrai que les matches amicaux internationaux sont beaucoup plus riches en enseignements que les matches locaux. Mais, nous faisons avec les moyens de bord. Quand nous jouons avec des équipes locales qui nous posent les mêmes problèmes que les équipes internationales, ça nous permet de trouver des solutions pour pallier toutes les difficultés que nous rencontrerons sur notre chemin.

Le Cameroun est dans le même groupe que la Côte d’Ivoire, Madagascar et le Sénégal. Comment appréhendez-vous les matches contre ces trois pays ?

Ce sont des adversaires redoutables. La Côte d'Ivoire est une nation qui a eu de très bonnes équipes à une certaine période. Le pays est reparti à la base pour se refaire. Et cette année, dans les compétitions de clubs, il nous a damé le pion. Cette nation a vraiment progressé. Madagascar était à la dernière CAN, mais nous n’avons pas trop d’informations sur ce pays. Quant au Sénégal, c’est le gros morceau de la poule. Et en plus, c’est le pays organisateur. C’est une nation qui est pour moi, une des plus dangereuses de cette compétition. Il va falloir être costaud mentalement pour les affronter. Nous sommes dans un état d’esprit où nous ne calculons pas. Nous allons jouer match après match. Chaque rencontre pour nous sera une finale. Quelle que soit la position que nous aurons, il est exigé que nous soyons parmi les deux premiers.

Kigoum WANDJI

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