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Actuel barragiste, Le Havre est à la lutte pour son maintien en Ligue 1 alors que se profile la dernière ligne droite dans le championnat français. Les Normands ont un déplacement délicat à aborder ce dimanche à Lyon. L'occasion pour Abdoulaye Touré, d'évoquer la situation du club et ses espoirs pour le sprint final. Dans cet entretien facilité par la Ligue 1, l'international guinéen s'épanche aussi sur les échéances à venir lors de la trêve internationale avec le Syli National.
Quel est le sentiment après votre nul (1-1) contre Saint-Etienne qui est un concurrent pour le maintien ?
Abdoulaye Touré : Au vu du match et au vu du résultat du match de Lens avant Saint-Etienne, il y a eu un peu de déception parce qu’on voulait confirmer ce bon résultat de Lens (victoire 4-3 à l’extérieur). Après, c’est un concurrent direct donc forcément ces matchs-là ont un peu plus d’importance que les autres, mais au moins on ne perd pas et on laisse quand-même Saint-Etienne derrière nous. C’était le mot d’ordre d’avant-match, quoi qu’il arrive, il fallait qu’ils restent derrière nous. On aurait aimé remporter ce match-là, mais au final on a pris qu’un point mais dans tous les cas, ils restent derrière nous.
Dimanche il y a un déplacement qui est assez compliqué face à Lyon qui est en forme. Est-ce que vous avez prévu de vous faciliter un petit pu la tâche en déposant une réserve contre Almada ?
Abdoulaye Touré : (Rires) Non, on n’est pas dans çà. Nous ce qui nous importe c’est le terrain. C’est vrai que ça va être très compliqué. C’est une équipe qui est vraiment en forme avec de belles individualités, mais on va aller avec nos armes. C’est vrai qu’en ce moment à l’extérieur ça nous réussit pas mal, mais chaque adversaire est différent et Lyon en est un autre. On va essayer de faire le meilleur résultat possible, mais dans tous les cas il reste encore 9 matchs si mes souvenirs sont bons et ils vont être importants. L’objectif est de prendre le maximum de points possibles pour justement essayer de rester en Ligue 1 la saison prochaine.
« On a un groupe sain »
Vous êtes derniers de Ligue 1 à domicile et à hauteur de Brest (9e) et Monaco (4e) à l’extérieur. Ça fait un sacré contraste quand-même. Qu’est-ce qui explique cela ?
Abdoulaye Touré : Franchement, je ne saurais dire. Si j’avais la réponse, j’en aurais fait part au groupe. Mais la facilité qu’on a à l’extérieur, on doit la retransmettre à domicile. Pour ma petite expérience et dans tous les clubs par lesquels je suis passé, on m’a toujours dit d’être fort à domicile et d’essayer de grappiller le maximum de points à l’extérieur. Là c’est plutôt le contraire et c’est dommage parce qu’il y a quand-même pas mal de monde qui vient nous voir au stade à chaque match à domicile et j’espère qu’ils auraient aimé avoir un tout autre visage de notre part.
Au quotidien vous côtoyez beaucoup de jeunes dans le groupe. Avec un joueur comme André Ayew vous êtes parmi les plus expérimentés. Qu'est-ce que vous leur apportez et sont-ils demandeurs de conseils ?
Abdoulaye Touré : On a un groupe assez sain déjà. Je ne dirai pas qu'il sont curieux d'apprendre, mais c'est plutôt sur les petits réglages à chaud que ce soit Loïc Nego, André Ayew, Mathieu Gorgelin ou les plus anciens on est là pour distiller des petits conseils pour mener le groupe vers le haut et le garder le plus soudé possible. Après, on est un groupe assez jeune et tout le monde s'entend bien donc ce n'est pas forcément le statut qui va primer. Un plus jeune peut aussi avoir un conseil à donner et vice versa.
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« On était au-dessus de la RD Congo »
Evoquons un peu la sélection de Guinée. Comment vivez-vous la non qualification pour la CAN 2025 ?
Abdoulaye Touré : C’est une grosse déception parce que, sans manquer de respect aux autres équipes, le groupe était largement abordable pour nous. On va dire que le plus gros candidat était le Congo (RDC), mais pour ma part je pense qu’on était au-dessus du Congo et on méritait la première place pour se qualifier. Mais tous les matchs sont compliqués en Afrique et ce n’est pas seulement le fait de le dire qu’il faut se mettre en tête, mais il faut le faire aussi. Il y a énormément de matchs lors desquels on a péché et sans langue de bois, aujourd’hui je pense qu’on mérite notre élimination parce qu’on n’a pas fait vraiment ce qu’il fallait.
Ce mois vous affrontez la Somalie et l’Ouganda en éliminatoires du Mondial 2026. Imaginer la Guinée en Coupe du monde, ce serait fou quand-même ?
Abdoulaye Touré : Pour ma part, participer à une CAN était déjà impensable, mais de penser à la Coupe du monde ça serait inimaginable parce que la Guinée n’a jamais participé à une Coupe du monde et être aussi bien classé à la porte de la qualification (la Guinée est 4e du Groupe G avec 6 points en 4 matchs) même s’il reste quand-même pas mal de matchs, c’est tout à fait abordable. Comme je l’ai dit tout à l’heure, sans manquer de respect aux autres équipes, dans notre groupe on a le gros qui est l’Algérie (1er avec 9 points) qu’on a réussi à battre chez eux (1-2 lors de la 3e journée le 6 juin 2024). Il y a aussi des équipes comme le Mozambique (2e avec 9 points) qui sont aussi très coriaces et ça montre que le niveau en Afrique est très élevé. Le parcours est encore assez long mais c’est clair que l’objectif est de se qualifier et pour moi ce serait un gros accomplissement dans ma carrière.
« Aux jeunes, soyez fiers d’être Africains »
Par rapport à Serhou Guirassy, ton coéquipier en sélection, est-ce qu’il t’a donné le secret de sa forme ?
Abdoulaye Touré : Non. Il n’y a pas forcément de secret. Je pense que c’est le travail qui prime. Ce qui est bien avec Sehrou c’est que malgré sa forme actuelle, c’est quelqu’un de très humble et à l’écoute et, aujourd’hui sans langue de bois, je suis quelqu’un de plus âgé que lui (31 ans contre 29 pour Guirassy), mais sur le plan international, c’est celui qui a la plus grosse expérience du collectif mais, ça n’empêche pas qu’il soit très à l’écoute. Il est capable de donner des conseils mais, d’en recevoir aussi et aujourd’hui s’il en est là, il n’y a pas de hasard. Il le mérite et je lui souhaite tout le bonheur du monde pour qu’il fasse encore mieux.
Quel conseil donnerais-tu aux jeunes joueurs en Afrique qui sont en pleine ascension ?
Abdoulaye Touré : Déjà, il faut qu’ils soient fiers d’être Africains. De bien représenter leurs nations, parce que l’Afrique devient de plus en plus importante sur le plan international. Qu’ils croient en eux-mêmes, travaillent et surtout la base est de ne pas oublier d’où l’ont vient parce qu’on a des origines fortes et je ne vois pas pourquoi on devrait les renier ou les mettre de côté. On dit souvent que l’Afrique c’est l’avenir mais, pour moi c’est le passé, le présent et aussi le futur ? Ça doit être une source de motivation et le fait de marcher et de me dire que je suis Guinéen et avant tout Africain c’est le plus important et partout où on va, on doit être fier de cette identité-là.