Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctionnalités. Vous trouverez des informations détaillées sur tous les cookies sous chaque catégorie de consentement ci-dessous.
Les cookies qui sont catégorisés comme « nécessaires » sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site. ...
Les cookies nécessaires sont cruciaux pour les fonctions de base du site Web et celui-ci ne fonctionnera pas comme prévu sans eux. Ces cookies ne stockent aucune donnée personnellement identifiable.
Les cookies fonctionnels permettent d'exécuter certaines fonctionnalités telles que le partage du contenu du site Web sur des plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d'autres fonctionnalités tierces.
Les cookies analytiques sont utilisés pour comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site Web. Ces cookies aident à fournir des informations sur le nombre de visiteurs, le taux de rebond, la source de trafic, etc.
Les cookies de performance sont utilisés pour comprendre et analyser les indices de performance clés du site Web, ce qui permet de fournir une meilleure expérience utilisateur aux visiteurs.
Les cookies de publicité sont utilisés pour fournir aux visiteurs des publicités personnalisées basées sur les pages visitées précédemment et analyser l'efficacité de la campagne publicitaire.
Après seize ans au haut niveau avec Sheriff Tiraspol de la Moldavie, Wilfried Balima a mis fin à sa carrière de footballeur en janvier 2020. Intégré dans le staff technique du club comme entraîneur adjoint de l'équipe première, le finaliste de la CAN 2013 avec les Étalons qui a pour ambition de créer un centre de formation au Burkina Faso, pense qu'il est possible de voir son pays sur le toit de l'Afrique à la prochaine CAN.
Parlez-nous de vos grands regrets dans votre carrière de footballeur ?
Wilfried Balima : Je n’ai pas de regrets en tant que tel même si j’aurais aimé donner plus avec les Étalons du Burkina Faso, notamment en remportant la CAN 2013 où nous avons disputé la finale.
Et quelles sont vos grandes satisfactions ?
Wilfried Balima : C'est notre place de vice-champion d’Afrique en 2013 avec le Burkina Faso. Mais aussi pour avoir été souvent meilleur joueur et meilleur buteur en club avec Sheriff Tiraspol. Je suis reconnaissant envers ce club qui m’a adopté. Je suis aimé par les fans, le staff et les joueurs.
Avec Sheriff Tiraspol, c'est 215 matchs pour 19 buts et 19 passes décisives, qu'est-ce qui vous attache tant à ce club ?
Wilfried Balima : Ah oui. J’ai passé 16 ans en tant que joueur. Actuellement, je suis dans ma 4ème année en tant qu'en tant qu'entraîneur adjoint de l'équipe première. Ce qui fait au total 20 ans maintenant. Quand j’étais en activité, j’ai eu des propositions pour partir, notamment des clubs en Russie et en Ukraine. Même des entraîneurs qui sont passés par Sheriff voulaient m’emmener. Je n’ai pas quitté à cause du président. Le président avait de bons projets pour moi, de bonnes propositions qui m’ont motivé à rester au club. C’est ça qui traduit la raison de ma longévité à Sheriff Tiraspol.
Nombreux sont-ils ces footballeurs burkinabè qui sont pris par Sheriff et certains continuent d'évoluer là, quelles sont vos relations avec vos frères du Faso ?
Wilfried Balima : De très bonnes relations. Des relations de fraternité et d’aînesse. J’essaie de les épauler. On se taquine entre nous quand il le faut.
Parlez-nous de vos projets et de votre reconversion ?
Wilfried Balima : J'avais deux projets que j'avais soumis au club. Un projet sportif pour moi-même qui porte sur la création d'un centre de formation au Burkina Faso. J’en ai parlé au président. Il aime l’Afrique et n’hésite pas dans son soutien aux joueurs du continent. Vous l’aurez remarqué que l’effectif de Sheriff est constitué en majorité de joueurs africains. Le second projet, c'est le projet de Sheriff. C'est de rester au club après ma carrière de footballeur. Les aider et être à côté de l'entraîneur principal tout en passant mes diplômes. Le jour où il n'y aura pas de coach, qu'il soit parti ou qu'il soit limogé, je vais diriger l'équipe première. Ils m'ont gardé et je travaille avec eux.
Comment voyez-vous l'équipe nationale du Burkina Faso actuellement ?
Très bien. Je me dis que ça prend. On a une équipe très jeune, forte et prometteuse. Des jeunes joueurs qui se comprennent au sérieux. Je les encourage à rester sur cette lancée. Si ça continue comme ça, on pourra miser remporter la CAN.
Qu'est-ce qui reste au Burkina Faso de remporter la CAN 2025 au Maroc ?
C'est dans quelques mois encore précisément en décembre. Si l'équipe continue à travailler dans une bonne entente, une cohésion, vivre comme une famille, je me dis qu'on ira loin pourquoi pas remporter le trophée continental. C'est possible.