La CAN 2023 débute dans trois mois (13 janvier 2024). Pour ce tournoi, Patrice Motsepe veut que tous les spectateurs viennent au stade et en repartent sans la moindre égratignure. La CAF se prépare au maximum selon le président.
Lors de la CAN 2021, au Cameroun, le drame d’Olembé avait ému le continent. Le 24 janvier 2022, une bousculade a lieu avant le match entre les Lions Indomptables et les Comores. Cela avait causé la mort de 8 personnes, en plus de plusieurs blessés. Et pour la CAN 2023, le président de la CAF Patrice Motsepe veut plus de sécurité.
« Lorsque les familles viennent assister à un match de football, elles doivent être absolument assurées que, du point de vue de la CAF et de nos partenaires, nous avons fait tout notre possible conformément aux meilleures pratiques mondiales pour garantir la sécurité des installations et des infrastructures. Il y a une tolérance zéro », a lâché Patrice Motsepe, relayé par BBC Sport Africa. Avant cette CAN 2023, le patron de la CAF a d’ailleurs évoqué le drame d’Olembé. « Certaines erreurs ont été commises, et certaines d'entre elles auraient pu être évitées. Nous sommes très clairs sur le fait que la qualité des infrastructures pour accueillir la plus grande compétition africaine doit être de classe mondiale. Ce que nous ferons au cours des prochains mois, c'est de nous assurer que l'infrastructure dans son ensemble est excellente » assure Patrice Motsepe.
D’ailleurs, dans le but de garantir la sécurité des spectateurs dans les différents stades de la CAN 2023, Patrice Motsepe souhaite avoir l’aide des médias. Ces derniers sont les garants de l’information. Ils doivent donc vulgariser les défauts, s’il y en a. « Une partie du rôle des médias est de nous critiquer, d'identifier les domaines où il y a des lacunes et des faiblesses. C'est pourquoi il est très, très important que nous travaillions avec les médias afin qu'ils puissent nous aider à identifier certains des domaines qui, selon vous (les médias), nécessitent une attention urgente. Nous avons une équipe de personnes qui sont ici depuis six mois et qui travaillent au quotidien avec le gouvernement. »