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Suspendue de toutes activités footballistiques depuis le 6 février pour « ingérence de tierces parties » par la FIFA, la Fédération congolaise de football (FECOFOOT) devrait être bientôt réintroduite dans les clous du football mondial suite aux actions prises par le ministre des sports, Hugues Ngouélondélé. Reste à savoir si le président Jean Guy Blaise Mayolas sera toutefois encore présent.
La crise latente secouant le football au Congo trouverait-elle enfin une issue ? Ce vendredi 21 mars, sous la présence d’huissier de justice, les clés des locaux de la fédération et du centre technique d’Ignié ont été rendus au secrétaire général de la FECOFOOT, Badji Mombo Wantété.
Condition sine qua non pour une levée de la suspension, cette décision s’est accompagnée de la dissolution du Comité ad hoc qui avait pris la place du Comité exécutif de la FECOFOOT sous fond de querelle entre le président de la fédération, le ministre des Sports et les instances du football (CAF et FIFA) qui n’ont jamais reconnu la légitimité statutaire de ce Comité ad hoc.
Lire aussi : Suspension de la Fecofoot : le gouvernement congolais tente d’éteindre l’incendie
Irrégularités financières ?
Selon les informations recueillies par Sport News Africa auprès de certaines personnes à la CAF et la FIFA, la suspension devrait rapidement être levée. Un soulagement pour le Congo qui compte préparer correctement son équipe U20 qualifiée pour la Coupe d’Afrique des Nations se tenant en Côte d’Ivoire à partir du 26 avril.
Une incertitude reste cependant présente : est-ce que le président officiellement élu (sans opposant), Jean Guy Blaise Mayolas, qui avait personnellement incité la FIFA à suspendre le pays (afin d’arrêter les actions du ministère contre sa personne et le Comité exécutif), reviendra-t-il bien à son poste ? Des irrégularités financières ont visiblement été détectées sous son mandat qui impliqueraient plusieurs personnes de l’actuel Comité exécutif de la FECOFOOT.
Si Mayolas peut compter sur le soutien de Gelson Fernandes, le directeur régional de la FIFA pour l’Afrique qui est en charge de ce dossier, son avenir, et celui d’autres membres, pourrait être compromis par le volet financier et la réelle utilisation des fonds étatiques et FIFA des dernières années.