Il y aura des confrontations directes à tous les étages du deuxième quart de finale de la Coupe du monde qatarienne, ce vendredi 9 décembre (19h GMT). Sur le bord de la touche, dans les buts, en défense, au milieu et en attaque.
Pays-Bas – Argentine est un classique de la Coupe du monde. Les deux pays s’affrontent en quart de finale, ce vendredi 9 décembre (19h GMT), pour la sixième fois au Mondial. L’affiche est la troisième la plus disputée de l’histoire de la compétition derrière Brésil-Suède et Argentine-Allemagne (7 fois).
🇳🇱 vs 🇦🇷 promises to be a cinematic experience!
Ready for a potential #FIFAWorldCup classic? 🍿 pic.twitter.com/yRi4fX7U26
— FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) December 9, 2022
L’Albiceleste ou les Oranjes visent le ticket pour une demi-finale contre le Brésil ou la Croatie. En plus, accessoirement, les vainqueurs prendront l’avantage dans l’historique du choc argentino-néerlandais dans le plus prestigieux tournoi de football. L’équilibre étant à ce jour parfait : deux victoires pour chaque équipe et un nul en cinq matches.
La dernière fois que l’Argentine et les Pays-Bas se sont affrontés en Coupe du monde, c’était en 2014 au Brésil. Les Argentins s’étaient imposés aux tirs au but (4-2), au terme de 120 minutes d’un match insipide, sans saveur. Vu l’enjeu, un tel voyage au bout de l’ennui est possible ce soir. Mais croisons les doigts et prions pour un feu d’artifice au stade de Lusail. Avec les six duels en vue dans ce match (voir ci-dessous), l’espoir est permis.
Deuxièmes ex-aequo (3 buts/4 matches) au classement des buteurs de la Coupe du monde 2022, l’un des deux poursuivra la course tandis que l’autre rentrera à la maison. Ce sixième Pays-Bas – Argentine sera en tout cas l’occasion pour l’attaquant du PSG et celui du PSV Eindhoven de soigner leur total.
Lorsque le meilleur joueur du monde se frotte à l’un des meilleurs défenseurs de la planète, il y aura normalement des étincelles. L’attaquant argentin a pour lui sa capacité à éliminer son vis-à-vis, même dans les petits espaces, aidé en cela par un centre de gravité bas et une agilité de pied hors du commun. Le défenseur néerlandais de Liverpool compense sa relative lenteur par un sens aigu placement et une sérénité à toute épreuve (qui lui joue parfois des sales tours).
À gauche le doyen des sélectionneurs du Mondial, à droite le benjamin. Louis van Gaal (71 ans) officie pour la dernière fois sur le banc des Oranjes avant de passer la main pour de bon. C’était prévu. Il voudra améliorer son palmarès, énorme en club, par une performance mondiale. Lionel Scolani (44 ans), lui, cherche à inscrire son nom parmi les grands techniciens argentins. Rien de mieux qu’un nouveau titre de champion du monde derrière lequel le pays court depuis 1990.
Ils ne sont pas les plus exposés aux projecteurs, mais leur travail de l’ombre apporte la lumière à leurs sélections respectives. Le premier est depuis belle lurette un cadre des Oranjes. Le milieu de terrain du FC Barcelone donne le tempo du jeu de son équipe, conduit les changements de rythme et contribue à la récupération. Le second est un novice. Le joueur de Brighton ne devait pas être du voyage au Qatar. Il a profité de la blessure de Lo Celso. Et un autre concours de circonstances l’a propulsé dans l’équipe type de Scolani : la défaite (1-2) de l’Albiceleste contre l’Arabie saoudite. Titulaire lors des trois matches suivants, il sait créer le danger et attirer vers lui l’adversaire afin de libérer des boulevards à Lionel Messi. Il a ouvert le score lors de la victoire (2-0) contre la Pologne.
Ils se salueront peut-être dans le tunnel. Ensuite, l’attaquant argentin devrait s’installer sur le banc alors que le latéral droit néerlandais sera en poste au coup d’envoi de Pays-Bas – Argentine. Pour que le duel entre coéquipiers à l’Inter Milan ait lieu, il faudra une entrée en cours de partie de Lautaro Martinez, qui n’est plus titulaire depuis la victoire (2-0) contre le Mexique (2e journée). À moins que Scolani brouille les cartes.
Ils livreront une guerre des gants durant le temps réglementaire et d'éventuelles prolongations. Leurs performances pourraient s'avéraient décisives pour l’issue du deuxième quart de finale du Mondial. Elles le seront davantage en cas de séance de tirs au but. Comme lors de la dernière confrontation entre les deux équipes en Coupe du monde. C’était en 2014, au Brésil. Au terme d’un 0-0 sans saveur, Lionel Messi et Cie se qualifient en finale (perdu 0-1 contre l’Allemagne, a.p.) grâce à l’épreuve fatidique (4-2).
La Rédaction – Sport News Africa