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Mondial : ces hauts faits du Sénégal dans la compétition

Si on parle de participations à la Coupe du monde, le Sénégal n’est pas encore un habitué de ce grand rendez-vous mondial. Le Qatar sera sa troisième participation et la deuxième consécutive.

2002, la première Coupe du monde du Sénégal avec une génération hyper talentueuse

Les Lions de la Téranga ont été conviés pour la première fois au Mondial en 2002. A la surprise générale, le Sénégal avait créé la sensation alors qu’on le voyant comme le «puits» qui devait servir aux adversaires de poule comme la France, le Danemark ou encore l’Uruguay, de puiser des points. Mais tout ne s’était pas passé comme prévu. Avec la magnifique bande de El Hadji Diouf, Khalifou Fadiga, Aliou Cissé, Henri Camara ou encore Feu Pape Bouba Diop, le monde du foot venait alors de découvrir des joueurs talentueux et portés par un enthousiasme débordant. Partis pour être les petits poucets, les Lions sont vite vus comme des outsiders redoutables.

La victoire sur la France, le déclic

C’est encore l’une des dates qui a marqué l’histoire du Sénégal dans le football. Certes depuis 1965, le pays avait commencé à s’engager dans les compétitions internationales. Mais ce 31 mai 2002 reste un des hauts faits d’armes de l’équipe nationale du Sénégal. En ouverture du Mondial qui se tenait en Corée et Japon, les Lions de la Téranga avaient battu la France, championne du monde en titre avec toute sa pléiade de stars. Zidane, Barthez, Thierry Henry, David Trezeguet, Didier Deschamps, Marcel Desailly du beau monde qui n’avait aucunement effrayé les Sénégalais.

Et stupeur dans l’enceinte du stade de Daegu. 30ème minute El Hadji fait admirer sa classe, déposant Franck Leboeuf, sert feu Bouba Diop qui d’un «râtelé», bat Barthez. Le Sénégal ouvrait le score à la surprise générale. Le tableau d’affichage ne changera pas jusqu’au de sifflet final. Le Sénégal fait tomber les Coqs pour son premier match de Coupe du monde. Et plus rien n’arrête les Lions. Un match nul contre le Danemark (1-1), un autre spectaculaire devant l’Uruguay (3-3), le Sénégal se qualifiait ainsi en 8ème de finale. Quelle performance !

La Suède se dresse sur le chemin des Lions. Et comme dab, elle sera écartée le 16 juin 2002 par une séduisante équipe du Sénégal au terme des prolongations (2-1). Mais l’aventure s’arrêtera en quart de finale devant la Turquie sur un but en or marqué par Lihan Mausiz à la 94e minute. Malgré cette élimination, le Sénégal allait écrire l’une des plus belles pages de l’histoire du football continental dans un Mondial après celle du Cameroun en 1990.

2018, la grosse désillusion

Après 16 ans d’absence, le Sénégal revient sur la scène mondiale. Avec une nouvelle génération cette fois-ci. Emmenée par le très talentueux Sadio Mané, les Lions arrivent en Russie avec l’ambition de faire mieux ou égaler le record de quart de final de leurs ainés. Dans le groupe H en compagnie de la Pologne, du Japon et de la Colombie, il y avait bien de la place . Mais, contre attente, le Sénégal sera éliminé sans être ridicule dans cette compétition. Après une victoire en match d’ouverture contre Lewandowski et compagnie, le Sénégal fera match nul contre le Japon (2-2) avant de s’incliner devant la Colombie (1-0). Quatre points, il y avait moyens de passer sauf que le Sénégal sera éliminé par la règle des cartons jaunes. Ayant récolté 6 contre 4 pour le Japon, l’espoir de poursuivre le chemin s’arrêta à ce stade du premier tour.

11 buts marqués, 10 encaissés en deux Coupes du monde

En attendant sa troisième participation à une Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre), le Sénégal a déjà inscrit 11 buts dans cette compétition en 8 rencontres. Les Lions ont cependant encaissé 10 réalisations. Sinon, le match le plus prolifique des Champions d’Afrique reste celui disputé contre l’Uruguay en 2002 (3-3). Feu Pape Bouba Diop reste jusqu’ici le meilleur buteur de l’histoire du Sénégal au Mondial avec 3 buts dont un doublé contre l’Uruguay. Tandis que Moussa Wagué s’est illustré comme le plus jeune buteur africain d’un Mondial à 19 ans et 8 mois grâce à sa banderille plantée contre le Japon (2-2), en 2018.

Jim CEESAY

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