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Nommé sélectionneur national par le ministre des Sports sans avertir la Fédération centrafricaine de football, Rigobert Song se retrouve dans une drôle de situation. Officiellement sous contrat pour diriger les Fauves, personne ne sait encore s’il sera bien sur le banc pour les prochains matchs de qualification à la Coupe du monde.
Après une tentative infructueuse mi-janvier, le ministre des Sports, Héritier Doneng, a réussi cette fois à faire signer un contrat de deux ans à Rigobert Song.
Lire aussi : Rigobert Song officiellement sélectionneur de la Centrafrique
Une signature fortement médiatisée qui n’a suscité aucun commentaire de la Fédération centrafricaine de football qui avait publiquement exprimé son choix de poursuivre l’aventure avec un technicien centrafricain, en l’occurrence l’ancien capitaine Eloge Enza-Yamissi.
Enza-Yamissi continue son travail de sélectionneur
Depuis le début de l’année, ce dernier se trouve à Bangui pour encadrer les joueurs locaux et superviser les différentes catégories de jeunes. Pris en charge par la fédération, il prépare actuellement sa liste pour le prochain rassemblement.
Pour le ministre, Enza-Yamissi devrait intégrer le staff de Song en qualité d’adjoint. Une option inenvisageable pour le jeune entraîneur, mais aussi sa fédération qui avait choisi à l’unanimité de poursuivre sur un encadrement local.
Malgré cela, le passage en force du ministre des Sports n’a pas résolu tous les problèmes. Si Rigobert Song a bien signé officiellement un contrat, sera-t-il sur le banc face à Madagascar et au Mali lors de la prochaine fenêtre internationale ?
Si le Camerounais peut effectivement faire valoir ses droits, la situation tourne à l’imbroglio puisque Célestin Yanindji, le président de la FCF, n’a pas cédé lors de l’entrevue avec le ministre des Sports ce mardi 4 mars. De quoi s’interroger sur l’avenir des sélectionneurs et du conflit de plus en plus latent entre le ministre et la fédération...