Nommé entraîneur du Stade Abidjan au début du mois de janvier, le jeune entraîneur français Alexandre Lafitte (26 ans) a rempli sa mission en maintenant le club de la capitale économique de la Côte d’Ivoire en Ligue 1, alors qu’il dirigeait pour la première fois une équipe professionnelle.
Avec cette 8e place, vous avez atteint l’objectif fixé lors de votre nomination…
Oui. Quand j’ai été nommé au début du mois de janvier dernier, l’équipe était 13e, avec le même nombre de points (16) que le 15e et premier relégable. Le Stade Abidjan avait d’ailleurs effectué un bon début de championnat, avant de connaître une période difficile. J’ai été choisi pour assurer le maintien et nous avons atteint cet objectif. C’est une satisfaction.
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Vous souvenez-vous du scepticisme ambiant au moment de votre nomination, en raison de votre âge et de votre expérience forcément très limitée (Lafitte fût notamment entraîneur-adjoint de l’équipe féminine du Paris FC et de l’équipe masculine du FC Gueugnon, en National 3, ndlr) ?
Bien sûr. Et c’était tout à fait normal que les supporters et la presse soient surpris. Je ne suis pas connu, je n’avais jamais entraîné en Afrique, et on me nomme au Stade Abidjan, un club très prestigieux en Côte d’Ivoire. Mais je n’ai jamais ressenti d’hostilité. Et après quelques semaines de préparation, durant laquelle nous avons décidé de nous séparer de plusieurs joueurs, il y a eu des résultats positifs, avec trois victoires et deux nuls. L’équipe est remontée au classement, et on a terminé à la 8e place. L’objectif a été atteint, mais je pense que nous aurions pu avoir un meilleur classement.
« J’ai vite accepté la proposition de prolongation »
Vous avez prolongé votre contrat de deux ans, à la fin de la saison…
Avec les dirigeants, on voulait se laisser un peu de temps et voir comment les choses allaient se dérouler. Sportivement, ça s’est bien passé, le maintien a été obtenu, et on a pu faire du bon travail. On m’a donc proposé de prolonger et j’ai vite accepté, car j’ai fait ces six mois dans un championnat que j’ai apprécié et où il y a de la qualité. Le Stade Abidjan représente quelque chose en côte d’Ivoire. Il a gagné pas mal de titres par le passé et les supporters ont envie de voir leur équipe de nouveau parmi les meilleures.
Cela sera-t-il possible la saison prochaine ?
On va essayer de viser un meilleur classement. Il va y avoir des changements dans l’effectif, des joueurs vont arriver. Nous essayons de nous renforcer dans le secteur offensif, car la saison dernière, nous avons parfois péché dans la finition. Mais trouver de bons attaquants en Côte d’Ivoire n’est pas simple, car les meilleurs sont rapidement sollicités par des clubs étrangers. Nous allons reprendre l’entraînement le 17 juillet prochain, sachant que le championnat va débuter le premier week-end de septembre.
Alexis BILLEBAULT
