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NBA : Joel Embiid et les Sixers finissent l'année en beauté, Kuminga et Missi mordent la poussière

Les étoiles s’alignent enfin pour Philadelphie. Quasiment au complet, les Sixers ont enchainé une 4ème victoire de suite (le 8ème succès sur les 10 derniers matchs) en remportant leur dernier match de l’année cette nuit face à Portland 125-101. Joel Embiid a démontré tout son talent avec 37 points et 9 rebonds. De bon augure pour l’année qui démarre. Longtemps derniers, les Sixers sont désormais 11èmes de la conférence Est et se repositionnent ainsi dans la course aux play-offs. New York l'a aussi emporté 126-106 face à Washington avec 18 points d'OG Anunoby

De son côté, Golden State a perdu 95-118 devant Cleveland. Ce malgré le double-double du Congolais Jonathan Kuminga qui a comptabilisé 18 points et 10 rebonds en 32 minutes. Les Warriors glissent à la 10ème place à l’Ouest. Cette conférence voit New Orleans occuper la 15ème et dernière place suite à la défaite 113-116 devant les Clippers. Le Camerounais Yves Missi (12 points, 9 rebonds et 4 passes) n’a pu empêcher ce nouveau revers.

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NBA : Siakam mate un Kuminga en feu, OG Anunoby guide les Knicks, Joel Embiid exclu

C’était le duel des stars africaines. Golden State de Jonathan Kuminga recevait Indiana de Pascal Siakam. Les Pacers l’ont emporté 11-105 grâce notamment à Siakam. Le Camerounais a terminé la rencontre avec 20 points et 5 rebonds. Face à lui, Kuminga a pourtant essayé de tenir la barraque. Le Congolais a planté 26 points et récupéré 8 rebonds en 30 minutes. Warriors et Pacers sont chacun 8ème, respectivement à l’Ouest et à l’Est.

Dans la conférence Est, New York est 3ème grâce à une nouvelle victoire. Les Knicks ont battu Toronto dans un match spectaculaire ponctué sur le score de 139-125. Le Nigérian OG Anunoby a encore été décisif avec 31 points et 7 rebonds en 34 minutes.

Joel Embiid exclu

Philadelphie continue sa remontée au classement. Longtemps derniers, les Sixers sont désormais 12èmes à l’Est avec un joli succès 111-106 face à San Antonio. Mais les Sixers ont dû faire sans Joel Embiid  (9 points, 3 rebonds en 14 minutes) dès la première mi-temps. Le pivot a été exclu dans le 2ème quart temps. Après une faute sur Wembanyama, il a contesté auprès de l’arbitre. Ce dernier lui a infligé 2 fautes techniques. Le MVP 2023, fou de rage, a été retenu par les membres de son staff. C’est la 2ème fois de sa carrière que le champion olympique est exclu.

A Houston, les Rockets sont sur orbite. Les hommes d’Ime Udoka ont battu les Hornets 114-101. Houston occupe la 2ème place à l’Ouest.

NBA : Joel Embiid, une bombe à retardement chez les Sixers

Cet été, les fans de Philadelphie étaient enthousiastes, comme rarement ces derniers mois. Tout juste auréolé d’un titre de champion olympique avec la Team USA, Joel Embiid avait retrouvé le chemin de l’entraînement avec quelques kilos en moins. Tout le monde s’accordait alors à dire que le pivot allait pouvoir tout écraser sur son passage et guider les siens vers le titre tant espéré depuis 1983. Mais comme souvent, les pépins physiques l’ont rattrapé. Une blessure au genou l’a en effet tenu éloigné des parquets pendant plusieurs semaines.

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Et pour ne rien arranger, Joel Embiid va s’embrouiller avec un journaliste qu’il a accusé de parler de son fils et de son frère décédé. "The Process" l’a alors bousculé. Les faits se sont déroulés le 2 novembre face à Memphis. La NBA a décidé d’infliger 3 matchs de suspension au MVP 2023. « Même si nous comprenons que Joel ait pu être offensé par la nature personnelle de la première version de l'éditorial du reporter, les interactions doivent rester professionnelles des deux côtés et ne doivent jamais devenir physiques », a commenté Joe Dumars, vice-président de la NBA dans le communiqué.

Un professionnalisme remis en cause

Tous ces éléments n’ont clairement pas aidé les Sixers, qui connaissent une grosse crise tant sur le parquet qu’en dehors. Par exemple, Tyrese Maxey a remis en question Joel Embiid en lui reprochant notamment ses retards répétés. Ce qui a donné lieu à un déballage du journaliste de The Athletic Sam Amick. Ce dernier assure en effet qu’Embiid fait preuve d’un manque de professionnalisme connu de toute la Ligue.

En outre, Philadelphie craint encore un retour du syndrome « play-offs ». Joel Embiid, qui n’a jamais disputé de finale de conférence, est le seul MVP de l’histoire dans ce cas de figure. "The Process", qui demandait il y a dix ans quand le titre viendrait, doit quand même trouver le temps long, et les fans aussi.

Un effectif taillé pour aller au bout ?

D’abord associé à Ben Simmons et Jimmy Butler, Joel Embiid n’a pu guider les siens vers le titre. Ensuite, James Harden est venu se greffer à l’équipe, sans succès. Cet été, Paul George ou encore Guerschon Yabusele sont venus pour épauler le colosse. Les dirigeants espèrent que cette année sera la bonne pour Embiid et sa franchise. Car certains supporters et observateurs se disent que cela pourrait être la saison de la dernière chance. Alors, Embiid va-t-il tout exploser ou alors faire imploser le vestiaire ?

Sixers : Joel Embiid victime d'une maladie entrainant une paralysie faciale

Depuis plusieurs jours, les amateurs de NBA se posent une question sur les réseaux sociaux : qu’arrive-t-il au visage de Joel Embiid ? Les internautes ont en effet publié les photos de ses deux premiers matchs face à New York, en s’interrogeant sur ses expressions faciales bizarres. Eh bien, le principal intéressé a apporté un élément de réponse ce 26 avril au matin, après le succès 125-114 face aux Knicks dans le match 3 où il a planté 50 points.

Joel Embiid confie qu’il souffre de la maladie de Bell. Celle-ci se manifeste par une paralysie du nerf facial. « Je pense que ça a commencé un match ou deux avant le match de Miami. J’avais de sales migraines et je n’en ai rien pensé. Généralement je n’aime pas faire vérifier ça, mais pour je ne sais quelle raison, j’ai fini par devoir le dire à quelqu’un. C’est à cause de ça que je ne me sentais pas bien pendant le match face à Miami. Et bien sûr, dernièrement… je suis sûr que si vous cherchez sur Google vous comprendrez les symptômes. Oui c’est plutôt embêtant au niveau du côté gauche de mon visage, ma bouche et mon œil. Donc ouais ça a été galère, mais je ne suis pas quelqu’un qui abandonne donc je dois continuer à me battre, faire tout ce qu’il faut mais ouais… c’est la faute à pas de chance, c’est comme ça que je vois les choses ; mais ce n’est pas une excuse », assure-t-il face aux médias.

Les personnes qui souffrent de cette maladie n’arrivent pas à cligner un œil, et peuvent avoir des complications concernant la contraction de certains groupes de muscles du visage.

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Sixers : Joel Embiid, le retour salvateur

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ». Philadelphie en a fait l’amère expérience lors des deux mois d’absence de Joel Embiid. Les Sixers, 5e à l’Est lorsque le MVP 2023 était aux affaires (26 victoires et 6 défaites), ont complètement sombré après sa blessure au genou avec un rendement de 11 victoires et 18 défaites qui les a fait dégringoler au 8e rang.

Mais ce marasme est à oublier. De retour le mardi 02 avril, Joel Embiid a permis aux siens d’enchainer trois succès de rang contre Oklahoma, Miami et Memphis. Et malgré une nette défaillance sur le plan physique, le colosse a parfaitement guidé les siens avec respectivement 24 points, 7 passes, 6 rebonds et 3 interceptions en 29 minutes; 29 points, 4 rebonds, 3 passes en 29 minutes et 30 points, 12 rebonds en 23 minutes. Preuve que « The Process » a repris les choses en main au bon moment. D’ailleurs, avec 04 matchs restants en saison régulière, Philadelphie (8e, 43 victoires, 35 défaites) est à 1 seule victoire d’Indiana, 6e, qui occupe la dernière place qualificative directement pour les play-offs.

Retrouver le rythme

Néanmoins, pour Joel Embiid, l’essentiel est ailleurs. Il assure en effet que le plus important pour lui c’est de retrouver le rythme.

« Je suis toujours vraiment brouillon. Je n'ai plus l'habitude au rythme comme avant ma blessure. Et je dois absolument m'habituer à nouveau à ce tempo. L'objectif d'éviter le Play-in ? On s'en moque. Nous voulons juste jouer un bon basket, gagner et avoir le bon rythme. Retrouver les gars en bonne santé. Et peu importe notre classement, nous sommes ok avec ça », clame Embiid face à la presse ce 07 avril après le succès face à Memphis.

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NBA : Joel Embiid encore monstrueux, Kuminga brille malgré la défaite

Deux jours après ses 50 points face aux Wizards, Joel Embiid poursuit le massacre. Cette fois, c’est Atlanta qui a fait les frais de la furie du MVP 2023 en cette nuit du 09 décembre. Les Sixers l’ont emporté 125-114 face aux Hawks. Et le pivot camerounais a été étincelant avec 38 points et 14 rebonds en 36 minutes sur le parquet. Cela fait donc 88 points sur ses deux dernières sorties. The Process est en marche. Philadelphie est 4e à l’Est (14victoires, 7 défaites).

En revanche, la saison morose se poursuit à Golden State. Les Warriors, 11e à l'Ouest, ont encore perdu, face à Oklahoma 136-138 après prolongations. Les champions 2022 ont pourtant pu compter sur un très bon Jonathan Kuminga. Le Congolais a planté 24 points et récupéré 12 rebonds. Son meilleur match de la saison. De quoi donner raison aux observateurs qui le veulent comme titulaire ? Autre africain à avoir connu la défaite, Pascal Siakam. Malgré ses 25 points combinés au double-double du Nigérian Precious Achiuwa (17 pts, 10 rbnds), les Raptors ont perdu 116-119 à Charlotte.

Les Rockets gagnent enfin hors de leur base

Houston a enfin gagné à l’extérieur cette saison en NBA. Et de fort belle manière. Les Rockets sont allés s’imposer 114-106 sur la pelouse de Denver, champion en titre. Les hommes d’Ime Udoka mettent donc fin à leur mauvaise série à l’extérieur. Ce qui pourrait peut-être enclencher une dynamique.

Ancien coéquipier de Joel Embiid, George Niang est allé voir ailleurs cet été du côté de Cleveland. Le Sénégalais a d’ailleurs contribué au succès 11-99 des Cavaliers à Miami avec ses 13 points en sortie de banc.

NBA : Joel Embiid et les Sixers, prime au collectif

Sept à la suite pour Philadelphie. En déplacement à Detroit, les Sixers ont signé une 7ème victoire consécutive dans cette nouvelle saison régulière de NBA (114 à 106). Le grand artisan de cette victoire de la franchise n'est autre que Joel Embiid. Dominateur dans les airs, l'intérieur désormais naturalisé américain a fait parler son talent pour finir la rencontre avec un double-double (33 points, 16 rebonds et 3 passes décisives). Avec un bilan de sept victoires pour une défaite et un Embiid très convaincant, Philadelphie occupe sans surprise la tête de la Conférence Est.

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Tout sauf un hasard d'après Joel Embiid, qui trouve le groupe plus apaisé et tourné vers le collectif depuis la fin du feuilleton James Harden, finalement parti rejoindre les Clippers de Los Angeles après près de 4 mois de tensions. « Je pense que c'est dû en grande partie à la culture que nous avons. Personne n'a d'ego dans cette équipe. Nous avons recruté de nouveaux joueurs, nous les avons intégrés, nous les avons fait progresser. Je pense que le fait que les gars veuillent jouer les uns avec les autres et qu'ils aiment être entourés les uns des autres aide beaucoup », a fait savoir le MVP de la saison dernière face à la presse.

Une réponse à peine voilée à l'attention de James Harden ? Beaucoup le voit comme tel alors que ce dernier avait déclaré au sujet de son rôle à Philadelphie : « Je ne suis pas un joueur de systèmes, je suis un système. » Signe que le courant ne passait plus entre Harden et son coach.

« Les joueurs sont désintéressés, le ballon circule »

Ce collectif retrouvé n'est donc pas pour déplaire à l'entraîneur Nick Nurse, qui voit son équipe faire plier tour à tour ses adversaires. Phoenix, Toronto, Washington ou encore Boston n'ont pas résisté face au rouleau compresseur des Sixers en ce début de saison. « Les joueurs sont désintéressés, le ballon circule, que les tirs rentrent ou non. Les joueurs sont heureux et se préoccupent des bonnes choses, c'est-à-dire de la victoire. C'est la seule chose qui compte et c'est la seule chose qui devrait compter », note Embiid.

Symbole de cette alchimie, son duo formé avec Tyrese Maxey. Déjà très bons lors du choc face à Boston, les deux hommes ont remis ça face aux Pistons. Maxey a lui aussi fini la partie avec un double-double (29 points, 6 rebonds et 11 passes décisives), signe que chacun peut y aller de ses statistiques individuelles, tout en étant au service du collectif. Tous les voyants semblent donc être au vert pour le moment en ce début de saison pour Philly, qui a définitivement tourné la page Harden.

Sixers : Mo Bamba, une recrue estampillée Joel Embiid

Cet été, Mo Bamba a changé d’air. L’Ivoirien a quitté Los Angeles pour Philadelphie. Sous la raquette des Sixers, il va retrouver un certain Joel Embiid. Ce dernier a d’ailleurs joué un rôle crucial dans la venue de l’ancien d’Orlando. C’est Bamba lui-même qui se livre sur ce transfert.

« Il a probablement été le plus actif dans mon recrutement », confie Mo Bamba à Sixers Wire. « Tout le monde me disait que ce serait bien que je vienne, mais Jo était le plus insistant. Il a été le premier à allumer la lumière pour moi durant cette free agency. Je regardais vers d’autres équipes, mais il a parlé avec moi en me disant : ‘écoute, je ne te dis pas où aller, tu es responsable de ta carrière, mais ce serait bien de t’avoir avec nous’. »

Une équipe qu’il connait déjà

En Pennsylvanie, Mo Bamba ne sera pas dépaysé, loin de là. Hormis Joel Embiid, le pivot connait aussi d’autres joueurs de l’effectif. Ce qui devrait d’autant plus faciliter son adaptation. « J’ai quelques relations avec des gars ici. Il y a Joel évidemment. Danny Green vient de New York comme moi. Je connais aussi Tobias Harris, qui était à Orlando avec moi. J’ai fait presque tout mon processus avant la Draft avec De’Anthony Melton, j’ai le même préparateur physique que Tyrese Maxey. Je passe mes étés avec Jaden Springer et Paul Reed. J’ai des attaches texanes avec PJ Tucker. Donc je suis en terrain connu avec ces joueurs », renseigne Mo Bamba.

Par ailleurs, le joueur de 25 ans va intégrer une équipe qui joue clairement le titre. Néanmoins, cela ne fait pas peur à Mo Bamba. « J’ai goûté un peu à la victoire en playoffs avec les Lakers. Mais on n’avait pas fait le training camp ensemble et on en parlait souvent. Donc là, faire le camp d’entraînement dans une bonne équipe, c’est excitant et agréable. »

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Philadelphie : Joel Embiid, un avenir incertain ?

La bombe lâchée par James Harden pourrait bien faire des dommages collatéraux. Le « Barbu » a en effet déclaré qu’il ne travaillerait plus jamais avec le General manager des Sixers, Daryl Morey. « Daryl Morey est un menteur et je ne ferai plus jamais partie de la même organisation que lui. Je le répète : Daryl Morey est un menteur et je ne ferai plus jamais partie de la même organisation que lui », a asséné Harden. Une sortie qui a mis en branle le microcosme des Sixers. De plus, l’avenir de certains joueurs semble remis en question, avec en tête de proue, celui de Joel Embiid. le Camerounais va-t-il quitter le navire ?

Quelques heures seulement après la sortie de James Harden, Joel Embiid a, volontairement ou non, ajouté du grain à moudre à la machine. Le Big man a en effet apporté des modifications à sa bio sur Twitter. Il a ainsi enlevé la localisation « Philadelphie » et le terme « processing » qui le qualifie tant car il aime répéter faire confiance au « Process » des Sixers, d’où son surnom.

Un simple troll ?

Ramona Shelburn, une journaliste d’ESPN, préfère balayer les rumeurs sur un possible départ de Joel Embiid. Elle estime que le joueur n’a fait que suivre la mouvance concernant l’un de ses pseudos sur le net. Il est connu pour ses nombreux trolls. « Embiid est heureux d’être un Sixer. Je ne pense pas que ce move (le changement sur Twitter, NDLR) implique quoi que ce soit vis-à-vis de son avenir. Je pense simplement qu’il honore son nom de Joel « Troel » ».

Reste à savoir si cela suffira à rassurer les fans des Sixers. Et si, Joel Embiid n’a pas d’autre idée derrière la tête. Car même s’il a été MVP de la saison régulière, il n’a toujours pas de titre NBA. Le temps pourrait commencer à devenir long à Philadelphie. Lui qui a fêté ses 29 ans, est chez les Sixers depuis 2014, sans jamais avoir disputé de finale de Conférence. C’est le seul MVP de l’histoire dans ce cas  de figure…

Joel Embiid, « un gros flemmard », Gilbert Arenas se paie le Camerounais

Les grands athlètes ne sont pas épargnés par les critiques. Et en NBA, encore moins. La Ligue de basket nord-américaine est réputée impitoyable quand il s’agit de dire les mots sans détour. Joel Embiid peut en témoigner. Malgré des performances de haute volée depuis plusieurs années à Philadelphie, le Camerounais est la cible de certaines des critiques les plus acerbes. Le dernier à avoir décoché une flèche, Gilbert Arenas. Cet ancien joueur, à la retraite depuis 2013, n’a pas hésité à utiliser des mots crus dans l’émission Inspiredbyhoops.

« Jusqu’à ce que quelqu’un dise à Joel Embiid qu’il est paresseux, rien ne changera. C’est comme ça, il est paresseux. Et s’il est si paresseux et qu’il peut gagner un trophée de MVP, c’est qu’il est bon. Maintenant je dirai à un fan de Philadelphie, qui a joué plus dur ? Lui ou Allen Iverson ? C’est un gros flemmard, il faut qu’on lui donne le moteur d’Iverson. Si vous voulez comparer des p*tains de superstars, comparez ses capacités sur le parquet à celles d’Al. Et il faut que vous compariez qui a joué plus dur pour Philadelphie. Souhaitez-le pour Embiid. C’est ce type d’Embiid que vous devriez rechercher », lance Gilbert Arenas.

Le seul MVP de l’histoire sans finales de Conférence

Une pique qui devrait laisser un goût amer à Joel Embiid. Le colosse porte en effet les Sixers à bouts de bras depuis plusieurs saisons. La preuve, le pivot vient de finir deux fois d’affilée meilleur marqueur de la Ligue. De plus, il a été sacré MVP en 2022-2023, devant Nikola Jokic. Néanmoins, ses détracteurs lui reprochent toujours de ne pas avoir le même rendement en play-offs. Mais à sa décharge, il n’a jamais été à 100% physiquement en fin de saison. Ce qui fait que jusque-là, il n’a encore jamais disputé de finale de Conférence. Le seul MVP de l’histoire dans ce cas de figure. Et si, comme le dit Gilbert Arenas, il fallait simplement le secouer et le débarrasser de sa « paresse » ?

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