En plein Tour du Rwanda, Chris Froome a évoqué les souvenirs de son enfance africaine. Il souligne également l’importance de cette course qui peut permettre à l’Afrique d’aller à la conquête du monde.
Chris Froome court depuis plusieurs années (2008) sous la bannière britannique. Mais le quadruple vainqueur du Tour de France est né…à Nairobi au Kenya. Il a d’ailleurs représenté le Kenya aux Jeux du Commonwealth de 2006 et aux Jeux africains de 2007 à Alger. Il a terminé troisième de la course sur route en Algérie. Alors, au moment de disputer le Tour du Rwanda 2023, le coureur de 37 ans se remémore son enfance au pays d’Eliud Kipchoge.
« Être ici en Afrique en train de courir non seulement avec les locaux mais avec le terrain, c'est comme si j'avais bouclé la boucle, c'est une sensation plutôt cool. Étant né à Nairobi, en Afrique de l'Est, c'est un mode de vie très similaire à celui d'ici au Rwanda », évoque Chris Froome, relayé par BBC Sports Africa. Il faut souligner que Froome fait ses débuts dans la course cycliste rwandaise. Par ailleurs, c’est la première fois depuis 2009 qu’il s’aligne sur un tournoi en Afrique. C’était au Tour du Cap, en Afrique du Sud.
Cependant, Chris Froome n’a pas attendu le Tour du Rwanda 2023 pour suivre la compétition. Le coureur de 37 ans pense d’ailleurs qu’il permettre au cyclisme africain d’atteindre une nouvelle dimension. « Nous avons eu quelques coureurs africains qui se sont échappés et ont atteint l'Europe. Mais je crois vraiment qu'à travers des événements comme celui-ci, nous verrons beaucoup de nouveaux talents africains arriver sur la scène professionnelle pour participer au Tour de France dans les 10 prochaines années ». En tête de gondole, il pense évidemment l'Érythréen Biniam Girmay. Ce dernier est devenu le premier africain vainqueur d’une étape (10e) au Giro. C’était en mai 2022.
Chris Froome ajoute par ailleurs. « C'est maintenant la 15e édition de la course, ce qui, je pense, en dit long sur le cyclisme au Rwanda et le cyclisme en Afrique. Je veux en faire l'expérience par moi-même et voir la passion pour le sport, qui, je pense, se développe rapidement en Afrique ».
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