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Le milieu de terrain de Ferencváros (Hongrie) voulait jouer pour l’Algérie. Le sélectionneur des Fennecs lui a fermé la porte. La Tunisie l’a récupéré. Le voilà qualifié au prochain Mondial avec les Aigles de Carthage alors que les Fennecs suivront Qatar 2022 à domicile.
De notre correspondant en Tunisie
Aïssa Laïdouni peut remercier le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, de l’avoir snobé. Avec ses trois nationalités (tunisienne, algérienne et française), le milieu de terrain de Ferencváros était éligible pour ces trois pays. Mais il avait une préférence : les Fennecs.
En 2020, il fait un appel du pied au technicien algérien en clamant tout haut son désir de rejoindre son équipe. Ce dernier l’ignore et garde presqu’intact son groupe qui avait remporté, un an plus tôt, la CAN 2019. L’ancien sélectionneur des Aigles de Carthage, Mondher Kebaier, s’engouffre dans la brèche et récupère le joueur de 25 ans. Aïssa Laïdouni compte aujourd'hui 18 sélections sous le maillot tunisien.
Le milieu de terrain de Ferencváros est polyvalent, combatif et à l’aise avec le ballon. Celui qui a été désigné la saison dernière meilleur joueur du championnat hongrois, a marqué durant l'exercice en cours trois buts et donné cinq passes décisives en 23 matches avec son club. Il était à la CAN 2021 et est bien lancé pour être au Mondial 2022.
Son association avec Ghayléne Chalaali a aidé la Tunisie à garder ses cages inviolées face au Mali, le 29 mars à Radès, en barrages retour de Qatar 2022. Le duo a en effet beaucoup gêné les assauts des Aigles maliens, qui n’ont pas réussi à rattraper leur retard d’un but concédé au match aller à Bamako (0-1).
A la fin du match, Aïssa Laïdouni a livré le secret de son entente avec le milieu de terrain de l’Espérance de Tunis. «Je travaille beaucoup à l’entrainement avec Chaalali, confie-t-il à Sport News Africa. On travaille les automatismes. Ce n’est plus une paire nouvelle. On travaille sur la complémentarité. Il n’y a rien de surprenant.»
Les 35 000 spectateurs du stade de Radès ont salué la prestation du joueur formé à Angers, qui y jouait pour la première fois avec du public. Sur les réseaux, c’était également une pluie d’éloges à son endroit. Mais Aïssa Laïdouni refuse de tirer la couverture à lui. Il joue collectif : «Cette qualification, c’est le fruit du travail de toute une équipe. Ce n’est jamais grâce à un joueur. Cela a été long. La qualification ne s’est pas jouée uniquement face au Mali. On rend grâce à Allah. Nous avons souffert ensemble face une très bonne équipe du Mali. On est heureux de pouvoir dire qu’on est qualifié pour le Mondial.»
Aïssa Laïdouni n’a pas boudé son plaisir après la qualification de la Tunisie pour sa sixième Coupe du monde. «Nous sommes heureux de rendre fier le peuple tunisien. J’avais des amis qui avaient fait le déplacement pour me soutenir. Je vais profiter avec ma famille qui me suit et me donne la force de tenir sur le terrain. C’est important de partager ces émotions avec eux.»
Il espère être du voyage au Qatar. Il pourra ainsi affronter au premier tour, dans le groupe D, la France, le Danemark et un barragiste à déterminer. «Participer à la Coupe du monde est un gros objectif. Dans une carrière de footballeur, c’est le Graal, s’enflamme-t-il. Il n’y a pas une plus belle compétition.»
Après avoir disputé sa première CAN au Cameroun, Aïssa Laïdouni est bien parti pour jouer sa première Coupe du monde. S’il avait été enrôlé par Djamel Belmadi, il serait peut-être en train de ruminer l’élimination des Fennecs par le Cameroun.
Ablaye DIALLO