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Pour le sélectionneur du Maroc, Vahid Halilhodzic, il faudra encore attendre avant de voir une équipe africaine remporter la Coupe du monde. Le technicien estime qu'une nation du continent pourra prétendre au sacre d'ici une dizaine d'années.
« Les footballeurs africains progressent de plus en plus, mais pour qu’une équipe africaine aille jusqu’au bout un jour, il faut un peu plus de temps. » Le constat est de Vahid Halilhodzic. Alors que le Maroc va prendre par au Mondial 2022, le sélectionner des Lions de l'Atlas a évoqué pour la BBC les chances de son équipe, et plus globalement celles des cinq nations africaines, d'aller au bout et soulever le trophée. Et pour le technicien franco-bosnien, « il faudra encore une décennie pour qu'une équipe africaine soit couronnée vainqueur de la Coupe du monde, alors que le continent compte certains des meilleurs joueurs du monde. »
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Pourtant, à chaque édition de la Coupe du monde, la question se pose alors que le meilleur résultat enregistré par des équipes africaines reste d'avoir atteint le stade des quarts de finale (Cameroun e, 1990, Sénégal en 2002 et Ghana en 2010). Sur les dernières années, un recul des performances des représentants du continent s'est fait ressentir, comme en 2018 en Russie, où aucune des cinq nations en lice n'a franchi la phase de groupes. Et si aucune nation n'a encore accédé au dernier carré, c'est tout sauf un hasard pour Vahid Halilhodzic.
« Il faut que les équipes deviennent plus efficaces pour un jour aller au bout. Ce ne sera pas pour tout de suite, mais d'ici 10-12 ans, il y aura peut-être une équipe africaine pourra l'emporter », a-t-il souligné. Un manque d'efficacité des équipes souvent fatal, comme lors du mémorable match de 2010 en Afrique du Sud entre le Ghana et l'Uruguay. Autre aspect important pour l'ancien sélectionneur de l'Algérie : une certaine forme de complexe d'infériorité et la peur qui peut s'emparer des nations africaines.
Alors qu'il était à la tête des Verts pour le Mondial 2014 au Brésil, Vahid Halilhodzic se remémore du fameux match face à la Belgique. « Nous menions jusqu'à la 70ème minute. Mais à la fin nous avons perdu ce match parce que nous avions peur. C'est aussi une question d'expérience. Vous devez préparer votre équipe à affronter des adversaires comme la Belgique avec énormément de qualités », se rappelle l'ancien entraîneur du PSG. Un état d'esprit qu'il faut chasser des sélections africaines les plus performantes, d'après lui, pour espérer les voir briller sur la scène mondiale. A voir si le Cameroun, le Ghana, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie sauront retenir les leçons du passé.