Ce vendredi 25 mars, la Tunisie va défier le Mali à Bamako pour la manche aller des barrages du Mondial 2022. Quatre jours plus tard, les Aigles de Carthage recevront les Aigles du Mali au stade de Radés. Avant cette double confrontation, Sport News Africa s’est approché de l’attaquant d’Ettifaq, Naïm Sliti. L’ancien milieu excentré gauche de Dijon et de Lille est revenu, notamment, sur le rôle des leaders du groupe tunisien, son état de forme et la partition du public tunisien pour assurer la qualification.
De notre correspondant en Tunisie
«On est contents d’être là. On est très motivés. Il n’y a que des gros matches de toute façon. Si la Tunisie n’avait pas joué le Mali, on aurait rencontré une autre grosse équipe. Le Mali est une très belle équipe. On a joué contre eux deux fois. Je pense que si on joue notre football et avec notre expérience, il y a la place pour se qualifier.
«On se prépare bien. Il ne faut pas trop se mettre la pression. C’est à nous les cadres de tirer l’équipe vers le haut. On va tout faire pour y arriver. On va faire un bon match aller. On sait qu’il y aura une grosse ambiance pour le match retour en Tunisie. Bon après, entre nous les joueurs, on a toujours besoin des gens qui parlent. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup. Mais quand je sens que c’est le moment de tirer l’équipe vers le haut, je serai là inchAllah. Il n’y a pas de problème par rapport à ça.
«On est très contents que Selim Benachour et Ali Boumnijel (les adjoints de Jalel Kadri) nous aient rejoints. Il y a aussi le nouveau préparateur physique. Ça donne toujours de la plus-value. On sait que ce sont des personnes importantes. Ils ont été des joueurs très importants pour l’équipe nationale de Tunisie. Ils ont une grande carrière derrière eux. Ils sont les bienvenus. Nous serons à l’écoute de leurs conseils. Je pense qu’ils vont nous être utiles et on va se qualifier pour aller avec eux à la Coupe du monde.
Le Mali est une équipe qui joue très bien au football. Ils ont des joueurs qui jouent dans de grands championnats en Europe. Si on les laisse jouer, ils peuvent nous mettre en difficultés. Il faut éviter de les laisser jouer tranquillement. Il faut leur mettre la pression. Quand on a le ballon, on doit leur faire mal. Il faut attaquer à leur perte de balle. C’est ce qu’on fera. Au Mali, on va jouer le soir. A la CAN, on avait joué à 14h sur un terrain très sec. Je pense qu’au Mali, ce sera mieux. Ça va être un gros match au Mali. On sait que c’est une très belle équipe. Mais on a l’habitude de ces matches-là. On va faire un bon match aller à Bamako et mettre la folie ici à Tunis.
«Je ne suis pas blessé. J’ai un problème respiratoire. J’ai eu la tête qui tournait. C’est tout. Ça va maintenant. J’ai un petit souci après avoir eu le coronavirus. J’ai forcé pour jouer avec l’équipe nationale. J’ai pris un gros risque en jouant face au Nigeria et au Burkina (durant la CAN 2021). Quand je suis rentré en Arabie Saoudite, je n’étais pas bien. Maintenant, ça va.
«On a eu la chance de gouter à cette ambiance au Qatar avec les supporters de la Tunisie même si c’était la Coupe arabe. C’était des moments exceptionnels. On imagine jouer la Coupe du monde là-bas, ce serait trop beau. On est à 180 minutes de ce rêve. Il ne nous reste que deux matches à gérer.»
Ablaye DIALLO