La Zambie doit disputer le Mondial de football féminin (20 juillet-20 aout 2023) où elle doit défier l’Espagne, le Japon et le Costa Rica dans le groupe C. Mais voilà, le sélectionneur Bruce Mwape est accusé d’abus sexuels par des joueuses. Des faits qui remonteraient à septembre 2022.
Avis de tempête pour Bruce Mwape. Alors qu’il s’apprête à disputer le Mondial féminin 2023, le sélectionneur de la Zambie est cité dans une sale affaire. Le technicien est en effet accusé dans des faits d’abus sexuels. C’est The Guardian, média anglais, qui a lâché cette bombe ce samedi 08 juillet 2023. The Guardian précise que les accusatrices sont des joueuses.
Face à l’affaire, le président de la Fédération zambienne de football (FAZ) est sorti du silence. Andrew Kamanga a en effet affirmé que l’affaire était aux mains de la police. Par ailleurs, la FIFA suit également le dossier de très près. « Nous collaborerons avec les services de police zambiens et les autres parties prenantes concernées pour traiter cette affaire. Nous préférons qu’un organisme indépendant comme la FIFA, qui a la capacité de le faire, soit en mesure de gérer les enquêtes. Il est certain que nous allons prendre des sanctions car nous avons suffisamment de règles et de règlements au sein du football pour nous en occuper », lance-t-il dans un communiqué. Toutefois, Bruce Mwape n’est pas le seul accusé. Il y a aussi Kalubu Kangwa, le sélectionneur des moins de 17 ans.
La FIFA, via The Guardian, affirme de son côté qu’elle ne peut pour l’instant pas commenter cette affaire. « Veuillez noter qu'en règle générale, le comité d'éthique indépendant ne commente pas si des enquêtes sont en cours ou non sur des cas présumés», souligne-t-elle. « Comme d'habitude, toute information que le comité d'éthique souhaiterait partager sera communiquée à sa discrétion », explique une source au média anglais. Alors qu’une autre source, proche des victimes présumées, rétorque que Bruce Mwape a usé de menaces. Elle pointe également du doigt le mutisme de la Fédération. « Elles sont menacées de sanctions si elles osent dire quoi que ce soit sur ce qui s'est passé (…). La fédération ferme les yeux car les femmes ont eu de bons résultats. C'est leur façon de montrer au public et aux autorités un succès et une bonne image. Mais dans les coulisses, c'est très moche ». Une affaire qui devrait faire parler dans les prochains jours. En attendant que l’enquête aille à son terme.
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