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Afrique du Sud : les plans de Siya Kolisi après sa carrière

Champion du monde avec l’Afrique du Sud pour la deuxième fois consécutive, Siya Kolisi pense déjà à sa retraite sportive. Il compte raccrocher les crampons dans 4 ou 5 ans. Et le Springbok a déjà une idée bien précise après la fin de sa carrière.

Siya Kolisi
Siya Kolisi, capitaine des Springboks

David Beckam avait conseillé à Siya Kolisi de planifier sa vie après le sport au moins huit ans avant sa retraite. Et le double champion du monde va appliquer ces conseils à la lettre. Puisqu’il a une idée bien précise après sa carrière. Mais, le joueur de 32 ans se concentre sur son nouveau club, le Racing 92. «J'ai signé pour trois saisons (au Racing), donc on verra comment ça se passe. Je veux encore jouer encore cinq ans si le corps est toujours bon», a déclaré Kolisi sur le podcast Behind the Ruck avec les anciens Springboks Juan de Jongh et Rudy Paige.

Siya Kolisi liste par la suite ses priorités après sa carrière sportive. Il explique : «Ensuite, je reviendrai chez moi, et je veux travailler pour la fondation, c'est le numéro un, le plus important. La fondation est la mienne et celle de Rachel (son épouse), la Fondation Kolisi. Nous avons commencé après la Coupe du monde 2019. Pendant le Covid, nous avons commencé avec les dons de nourriture et les PPC car les hôpitaux et cliniques publics étaient les derniers à en obtenir. Nous leur avons acheté du PPC, des désinfectants, des gants et tout le nécessaire pour qu'ils puissent aider les gens.»

Lire aussi : Siya Kolisi raconte ses premiers pas en Top 14 avec le Racing 92

Siya Kolisi est connu pour sa force mentale. Une attitude qui s'explique par son enfance. Le Sud-africain a en effet grandi dans les bidonvilles. Et il n'oubliera jamais d'où il vient. Après sa retraite sportive, Siya Kolisi compte davantage œuvrer dans le social et aider sa communauté. «On dit que les gens sont paresseux dans les townships, mais j'ai grandi dans un endroit où mes oncles, mon père, mon grand-père, ils se réveillaient à quatre heures du matin, allaient se tenir au bord de l'autoroute pour attendre quelqu'un. pour les récupérer afin qu'ils puissent tondre leur gazon ou effectuer n'importe quel type de travail. Le travail acharné et la résilience, tout cela vient de là, et aussi le fait de ne pas se plaindre quand on n'a pas de choses et d'utiliser ce que l'on a autour de soi. C'est ce que nous sommes en tant que Sud-Africains.»

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