Ons Jabeur va-t-elle rebondir après sa cruelle défaite en finale à Wimbledon, la deuxième consécutive ? La n°6 mondiale et son staff ne s’attendaient pas à un tel scénario. Depuis, ils sont inconsolables.
Ons Jabeur a perdu sa deuxième finale consécutive à Wimbledon. Samedi 15 juillet, la Tunisienne a été battue en deux sets par la Tchèque Marketa Vondrousova. Dévastée, la n°6 mondiale n'a pas pu retenir ses larmes au moment de recevoir son trophée de finaliste. En sanglot, elle déclare : « c'est la défaite la plus douloureuse de sa carrière. Parce qu’il y en a déjà eu deux avant, tu te sens tellement proche d’accomplir quelque chose dont tu rêves et, d’un coup, tu repars de zéro. Mais je vais essayer de rester positive, déprimer ne m’aidera pas ».
Son staff aussi a été profondément touché par cette défaite amère. Son préparateur physique et mari, Karim Kamoun n’a pas caché son désarroi. « Oui, c’était douloureux, oui, c’était vraiment difficile. Oui, cela m’a fait pleurer comme un bébé. C’est bien de montrer ses émotions. Les émotions sont un carburant qui vous rend plus fort, plus sage, et je suis presque sûr que nous sommes sur la bonne voie. Vous avez juste besoin de croire et de continuer à travailler dur », a déclaré l’ancien escrimeur.
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Dans ce match, le stress a nettement pris le dessus sur la Tunisienne. Pour ses 30 minutes d’échauffement avant le match, Ons Jabeur est entrée dans le centre Court avec une tenue noir, brisant ainsi le code vestimentaire du tournoi où les joueurs doivent s’habiller en blanc. Elle a été approchée par les organisateurs qui lui ont demandé de se changer. « J’avais complètement oublié la règle de la tenue blanche », avoue la joueuse de 28 ans.
Et durant le match, Ons Jabeur n’a pas réussi à combattre ses démons. Elle est complètement passée à côté de sa rencontre avec 31 fautes directes dont 17 en revers. « Je crois aujourd’hui c’est le côté mental. Il y a peut-être eu une pensée négative, une anticipation par rapport à la victoire », avoue Salma Mouelhi, présidente de la fédération tunisienne de tennis dans les colonnes de l'Equipe.
Venue la réconforter, Kim Clijsters, ancienne n°1 mondiale, a confié à Jabeur qu'elle avait perdu ses quatre premières finales en Grand Chelem. Des mots qui devraient réconforter la joueuse de 28 ans. Puisque la Belge a remporté les quatre finales suivantes.