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En remportant la CAN 2021 avec le Sénégal, Kalidou Koulibaly a réalisé l’un de ses plus grands rêves. Le capitaine des Lions de la Teranga est revenu sur ce sacre et sur d’autres sujets dans les colonnes de Onze Mondial.
Kalidou Koulibaly et les Lions de la Teranga l’ont fait : ils ont rapporté au Sénégal son premier sacre continental. Vainqueurs de l’Egypte en finale de la CAN 2021 au Cameroun en février dernier, le capitaine des Lions et sa bande entrent ainsi dans l’histoire du football sénégalais. Une prouesse monumentale que le défenseur central savoure encore et toujours. « Gagner un titre avec son pays, sa patrie, pour des millions de personnes qui te suivent, c’est indescriptible, s’est-il extasié dans une interview accordée à Onze Mondial. Pendant tout notre parcours, le pays s’est arrêté pour nous. C’est dur d’arrêter tout un pays. Quand tout le pays s’arrête pour regarder la finale, et qu’à la fin du match, ils voient les couleurs du drapeau sur le toit du continent africain, c’est quelque chose d’exceptionnel. »
« Edou (Mendy) a raison, poursuit-il. Gagner quelque chose en club, tu peux le faire avec plusieurs clubs, par contre, gagner un trophée avec ton équipe nationale, tu peux le faire uniquement avec ta sélection. Sentir la force et la ferveur du pays quand on est rentrés au Sénégal, c’était magique. Je n’avais jamais vécu ça. Parfois, je ferme les yeux et je repense à ces milliers de personnes qui étaient là, à courir derrière notre car, j’en perds mes mots. »
Et cerise sur le gâteau, lui et ses partenaires décrochent juste un mois plus tard leur billet pour le Mondial 2022 contre la même Egypte de Mohamed Salah. Le bonheur est alors à son comble chez le joueur de 30 ans. Et si rien ne peut entamer pareille joie, Kalidou Koulibaly va pourtant vivre des moments désobligeants dès son retour en club. Il est en effet victime d’insultes raciste sur le terrain de l’Atalanta Bergame. C’était à l’occasion de de la 31e journée de la Serie A. Une situation difficile que le joueur a déjà eu à vivre par le passé en Italie.
« Ma réaction face à une personne raciste ? Si tu es raciste, c’est que tu as une motivation, tu ne peux pas haïr une personne pour rien. Ensuite, je vais essayer de le raisonner. Après, si je vois que c’est une cause perdue, je vais lui dire : ''Fais ta route, je fais ma route''. Mon idée principale, c’est d’essayer de comprendre les personnes dans un premier temps. Moi, j’essaie constamment d’apporter de l’amour aux gens. Mon éducation est ainsi, je suis comme ça. J’aime tout le monde, je suis tolérant avec tout le monde. Après, chacun fait ce qu’il veut. Le racisme est un fléau, c’est quelque chose qu’on doit combattre ! Et aujourd’hui, ça devient tabou, c’est ça qui m’énerve le plus ! », regrette-t-il.
Plébiscité comme le meilleur défenseur du monde par son ancien coéquipier Arek Milik, Kalidou Koulibaly, lui, préfère tempérer. « Je ne suis d’accord avec personne sur ce sujet. Les gens donnent leur avis, et moi j’essaie de donner le meilleur de moi-même sur le terrain. J’essaie de faire mon travail le mieux possible, j’essaie d’être l’un des meilleurs défenseurs du monde. (…) Entendre les mots d’Arek à mon sujet m’a fait plaisir. C’est un attaquant de qualité, je savais qu’il allait faire les beaux jours de Marseille. Lorsqu’il était ici, à l’entraînement, on se challengeait tout le temps pour se galvaniser. »