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De plus en plus de jeunes joueurs camerounais quittent le pays très tôt pour rejoindre les clubs européens. Le plus souvent contre une somme dérisoire. Le journaliste Alain Denis Ikoul s’insurge contre cet état de fait et demande du changement.
Carlos Baleba, Regis Mughe, Mimb Baheng, Aboubakar Naguida… Tous ces joueurs ont entre autres deux points communs : ils sont camerounais et ont quitté leur terre natale à 18 ans. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls durant les dernières années à être partis si tôt. Une situation qui interpelle au pays de Samuel Eto’o. Car ces jeunes quittent le Cameroun pour des modiques sommes et sont revendus par leurs clubs européens contre des millions d’euros. À titre d’exemple, Carlos Baléba a été acheté par Lille pour 650 000 euros en janvier 2022. Aujourd’hui, il est en passe de rejoindre Brighton contre près de 30 millions d’euros, soit plus de 40 fois sa valeur en quittant le Cameroun. Ce qui est une « catastrophe pour le football camerounais » selon Alain Denis Ikoul, journaliste camerounais, pour Actu Cameroun. Il poursuit. « Cela pose un problème : celui de la valorisation des talents camerounais ».
« À talent et âge égal à ces jeunes camerounais, un jeune brésilien ou argentin ou Uruguayen jouera d’abord son championnat professionnel dans son propre pays pendant au moins 2 ans, deviendra une petite star nationale dans son pays entre 18 et 20 ans, avant d’être transféré en Europe généralement pour des montants faramineux », renchérit Ikoul qui s’inquiète pour l’avenir du football au Cameroun.
Par ailleurs, le journaliste pointe un autre problème majeur. Selon lui, la nationalité sportive joue beaucoup dans la valorisation des joueurs. Un footballeur au Cameroun n’a pas le même prix sur le marché qu’un autre au Brésil. Même si les deux se valent au niveau du talent intrinsèque. « Exemples, Neymar formé au Brésil va jouer d’abord le championnat brésilien avec Santos jusqu’à ses 21 ans, avant d’être transféré au Barça contre 88 millions d’euros. Son compatriote Vinícius formé au Brésil va d’abord disputer 69 matchs en Pro au Brésil avant de rejoindre le Réal Madrid contre 45 millions d’euros. L’Argentin Julián Álvarez, formé à River Plate, a d’abord évolué en Argentine 3 ans avant de signer à Manchester City contre 21 millions d’euros (...). Qu’en est-il des jeunes qui jouent l’Elite One au Cameroun avant de Sortir ? », lance l’homme de médias.
Il enchaîne : « Le meilleur joueur du meilleur championnat de l’histoire du football camerounais (2021-2022), Souaibou Marou évoluant dans le meilleur club camerounais du 21e siècle, a signé en Afrique du Sud contre moins de 200 mille euros à 22 ans. La même année les deux meilleurs buteurs camerounais Bertrand Mani et Enow Kembe avaient signé pour moins de 100 000 euros dans des destinations compliquées. L’année d’avant, Lambert Ngueme Ariana avait signé au Maghreb à 21 ans pour un montant tout aussi dérisoire, actuellement il est porté disparu de la carte du football. Aujourd’hui aucun club au monde n’est prêt à mettre 200 000 euros sur un talent comme Patient Wassou ». Autant de choses qui selon Ikoul plombent le championnat du Cameroun.