Marseille affronte Rennes ce dimanche pour le compte de la 26ème journée de Ligue 1. L’occasion de voir Azzedine Ounahi et Faris Moumbagna à leur meilleur niveau ? L'entraîneur phocéen Jean-Louis asset est revenu sur leurs situations respectives.
En voyant arriver Azzedine Ounahi en janvier 2023 contre 8 millions d’euros après une magnifique Coupe du monde 2022 avec le Maroc, les supporters marseillais avaient des étoiles plein les yeux. Néanmoins, ils restent toujours sur leur faim face au rendement mitigé de leur numéro 8. Depuis lors, le joueur de 23 ans a inscrit 3 buts pour aucune passe décisive en 35 rencontres. Cette saison, il compte 2 buts en 26 matchs (20 titularisations). Au-delà de son bilan statistique famélique, c’est son faible impact dans le jeu qui interpelle, que ce soit dans la récupération du ballon ou dans la construction du jeu. Son entraineur Jean-Louis Gasset lui trouve cependant une circonstance atténuante.
« Après une Coupe du monde durant laquelle il a été extraordinaire, comme toute son équipe, il a eu une blessure à l’orteil qui freine sa progression », commence le technicien en conférence de presse ce samedi 16 mars. Et de poursuivre « Il a été opéré mais il soigne toujours cet orteil. La semaine dernière (contre Nantes), il n’était pas avec nous parce qu’il avait mal au genou mais c’était une blessure liée à l’orteil. Ça doit être passager. J’espère qu’il va revenir à son niveau du Mondial. »
Outre Azzedine Ounahi, Jean-Louis Gasset a aussi été questionné sur Faris Mumbagna. L’attaquant camerounais, arrivé cet hiver, a un faible temps de jeu même si son bilan est plutôt encourageant (2 buts, 1 passe décisive en 8 matchs dont 4 titularisations). Néanmoins, contre Villarreal ce jeudi 14 mars en Ligue Europa, il est resté sur le banc toute la rencontre, alors qu’Aubameyang était remplaçant. Gasset a tenu à s’expliquer sur ce cas.
« L’effectif est construit avec beaucoup d’attaquants. Quand on était mené 3-0 (contre Villarreal ndlr) et qu’on essayait d’éviter le scénario catastrophe, je me suis retourné… Il restait deux petits de 18 ans et deux avants-centres, sachant que j’avais déjà fait entrer Aubameyang et Harit à la pause. C’est dur de maintenir le score en changeant un attaquant déjà entré à la mi-temps, a déploré le technicien de 70 ans. La construction de l’effectif est ainsi. Faris entre quand il peut, comme contre Clermont où il a marqué. Il faut qu’il patiente et qu’il travaille. Son tour viendra, peut-être demain. » Disponibles pour le déplacement à Rennes ce dimanche 17 ars pour la 26ème journée de Ligue 1, Azzedine Ounahi et Faris Moumbagna auront l’occasion de s’exprimer sur la pelouse…
